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La jeune fille folle de son âme

fernand crommelynck / michael delaunoy

MARNI   08 > 26.10


Avec Anne-Claire, Lucile Choquet, Damien De Dobbeleer, Steve Driesen, Céline Estenne, Laura Fautré, Noémi Knecht, Arthur Marbaix, François Oguet, Anaïs Pellin, Grégoire Renquin, Charlotte Villalonga

J'ai mouru d'un cœur en cendres

Un château. Une chasse à courre. Une « nuit » de noce qui dure depuis 24 heures. Un étourdissant bal masqué où se mêlent des jeunes gens au printemps de leur désir et des êtres mûrs en quête de saveurs perdues.

Avec sa langue shakespearienne, sensuelle et vive, l'auteur du Cocu magnifique explore les possibles du cœur et du corps dans une époque en perte de repères.

Depuis longtemps, Michael Delaunoy rêvait de s'attaquer à Crommelynck. Il s'y plonge avec délice et révèle ce chef-d'œuvre méconnu, dont la modernité résonne avec force : dans un monde qui hésite entre tabous religieux et consommation effrénée, que faire des désirs éperdus qui nous habitent ?

 

rencontre ME 16 OCT
Cédric Juliens
s'entretient avec Michael Delaunoy, Pierre Piret, auteur de Fernand Crommelynck. Une dramaturgie de l'inauthentique, et l'équipe de création (après le spectacle).


Espace Nord 2010.
Texte
Fernand Crommelynck / Mise en scène Michael Delaunoy / Assistanat à la mise en scène Anne-Claire / Scénographie Anne Guilleray / Conception des marionnettes & mise en mouvement des séquences marionnettes Bernard Clair / Costumes Laurence Hermant / Lumière Philippe Catalano / Création sonore Lorenzo Chiandotto / Coiffure & maquillages Serge Bellot / Assistante stagiaire à la mise en scène Louise Vignaud / Régie générale & régie lumière Simon Borceux / Régie son Eric Ronsse / Régie de plateau Jean-Marc Amé & Stanislas Drouart / Habilleuse Laurence Hermant

Création à Bussang (Vosges) le 13 juillet 2013.
Coproduction Rideau de Bruxelles / Théâtre du Peuple Maurice Pottecher (Bussang). Avec la participation du Centre des Arts scéniques et de Arts2 (Conservatoire royal de Mons).

Presse de la création au Théâtre du Peuple à Bussang

Deux heures trente d'une pièce qui emporte dans les méandres des sentiments, jusqu'à l'abîme. Crommelynck joue avec la langue de Molière, la malmène pour en extraire une poésie étourdissante.
Libération / Geoffrey Livolsi 23 & 24/08/2013

Inutile de tourner autour du pot, la première représentation de « La jeune fille folle de son âme » a triomphé, elle a bouleversé. [...]Magistrale direction d'acteurs où pas une intonation, pas un mouvement ne trouve sa source dans la dramaturgie de Crommelynck. [...] La beauté de ce spectacle résulte d'une formidable cohérence de ses artisans.
Le Soir / Michèle Friche 19/07/2013

Carine ou la jeune fille folle de son âme trouve en Michael Delaunoy le sorcier qu'il fallait pour brûler et s'incarner. De cette histoire d'une femme qui a le cœur trop grand, l'âme trop blanche, le désir trop pur, il compose une symphonie des passions humaines où le don de soi, l'exigence et la beauté triomphent.
L'Écho / Sophie Creuz 17/08/2013

L'écriture de La Jeune Fille folle de son âme est d'une autre veine, plus sombre et dramatique, mais totalement fascinante, s'étirant entre images lyriques et un verbe cru très audacieux pour son époque, 1929. Elle s'incarne dans le corps des acteurs (six professionnels et une dizaine d'amateurs) qui sont appelés au dépassement et à l'incandescence dans leur jeu.
L'Humanité / Marina Da Silva 06/08/2013

Michael Delaunoy nous fait découvrir de manière très intéressante ce texte d'un auteur belge célèbre mais un peu oublié. [...]Il est porté par trois bons acteurs qui se donnent avec talent : d'abord, Charlotte Villalonga, très belle et émouvante dans le rôle de Carine, et Damien De Dobbeleer, dans celui de Frédéric. Itzik Elbaz, dans le rôle de l'oncle pervers, propriétaire du château, a une belle densité.
La Libre Belgique / Guy Duplat 18/08/2013

Hommage réussi à la scène belge au Théâtre du Peuple de Bussang
Les Inrockuptibles / Patrick Sourd 21-27/08/2013

Fernand Crommelynck, le Shakespeare belge (1886-1970) : Pour sa langue truculente et fantasque et son goût de l'excès. Rarement l'oeuvre choisie à Bussang, pour la représentation de l'après-midi, a aussi bien collé avec le cadre.
Télérama / Emmanuelle Bouchez 8/06/2013

Bussang 2013. Un imaginaire belge explosif envahit « Le théâtre du peuple ». Vaut le détour.
Rtbf.be / Christian Jade 3/08/2013

La tentation de penser à Roméo et Juliette ou Tristan et Yseut est grande dans ce ballet amoureux fusionnel porté par un magnifique texte très poétique. [...] C'est sans compter sur la modernité de Crommelynck. Elle nous entraine sur un terrain plus glissant. Les corps et les êtres qui se mélangent lors d'un étrange bal masqué rappelle étrangement le film de Kubricj Eyes Wide Shut. [...] La lumière, magnifique travail de Philippe Catalano, ajoute une sorte de magie à ces échanges anodins qui interroge nos pulsions à une époque où les croyances tant religieuses que libertines sont décuplées.
L'Est Républicain / S. L. 13/07/2013

Le rideau du Théâtre du Peuple de Bussang s'ouvre sur le verbe belge, profond et truculent à la fois. « La jeune fille folle de son âme » de Fernand Crommelynck réunit ces ingrédients. La belgitude au sens noble. La hauteur. Et jamais l'ennui.
Vosges Matin / Sabine Lesur 13/07/2013

C'est une Jeune fille folle de son âme aux traits de tragédie étreignante que nous propose ce été le metteur en scène belge Michael Delaunoy au Théâtre du Peuple de Bussang ; avec cette belle, ample, lyrique langue de Fernand Crommelynck. [...]Le final, bouleversant et libérateur, ouvre en musique et en danse des pistes sans donner la réponse.
DNA Dernières nouvelles d'Alsace / Franck Buchy 17/07/2013

Une beauté à faire pleurer la forêt

Non tous les Belges ne suent pas dans la chaleur d'Avignon, ils font aussi la fête à Bussang, ils trépignent de joie avec les habitants de ce village des Vosges, sur les planches du Théâtre du Peuple, ils mêlent la célèbre tarte aux myrtilles d'ici aux bières de chez nous. C'est que le directeur de Bussang, Vincent Goethals, a donné à la programmation de 2013 « les couleurs de la Belgique ». Et avant les créations de Stanislas Cotton, c'est Crommelynck qui réunit les artistes professionnels et les amateurs(excellents !) de la région, selon la belle coutume du Théâtre du Peuple depuis... 1895 !

Inutile de tourner autour du pot, la première représentation de « La jeune fille folle de son âme » mise en scène par Michael Delaunoy a triomphé, elle a bouleversé : deux heures quarante- cinq dans une attention incroyable des petits comme des grands, à l'écoute d'un texte, shakespearien, où lyrisme et prosaïsme surgissent de concert, bousculent de grandes questions de vie et de mort, d'amour, de désir, bien charnel, comme Crommelynck sait les malaxer, une langue qui « appelle le corps et s'enracine en lui », dit Michael Delaunoy. Et c'est bien là, la force de sa mise en scène, de sa magistrale direction d'acteurs où pas une intonation, pas un mouvement ne trouve sa source dans la dramaturgie de Crommelynck.

Un texte pas simple et une histoire étrange que celle de Carine (Charlotte Villalonga, entre enfant et femme, la fragilité, la pureté incarnées), la jeune fille folle de son âme, de sa nuit de noces, de cet amour absolu plus divin qu'humain, qui l'habite pour Frédéric, un Damien De Dobbeleer, époustouflant, tout de passion, la confirmation d'un grand comédien. Autour d'eux, tous saccagent à leur manière, la pureté, le désir de Carine, tentant de lui ouvrir les yeux, de lui faire quitter ses cimes pour se cogner à la réalité de la vie, à sa cruauté. Et les deux adolescents n'y résisteront pas, Troublante métaphore : la chasse dont le son des cors ouvre la pièce sonne aussi l'hallali de la pureté, manipulé par « le chasseur », Itzik Elbaz, des plus ambigus, être étrange sans illusions, et oncle de la jeune fille. Et l'on devine qu'entre les adultes, blessés eux aussi, entre la mère (Anne-Claire, dans une superbe composition violente et désespérée) et son amant, se sont tramés d'inavouables désirs coupables. Les mascarades danseront ici des bacchanales, comme souvent chez Crommelynck, dominos noirs et argent, glaçantes grandes marionnettes portées, blanches... « foule hostile, souvenir aux mille visages », crées par Bernard Clair.

La beauté de ce spectacle résulte d'une formidable cohérence de ses artisans, depuis les lumières de Philippe Catalano, se jouant des matières et des ombres, de l'environnement sonore très travaillé de Lorenzo Chiandotto, jusqu'aux costumes de Laurence Hermant, aussi métaphoriques que superbes de matière, les cuirs rouges et les fourrures des adultes, les habits de chasseurs, rouges ou bruns, face au blanc des adolescents, fluide pour Carine, un peu plus travaillé pour Frédéric. Anne Guilleray signe une scénographie architecturée, entre le dedans et le dehors, le réel et le fantastique, avec ses ouvertures, ses escaliers... Circulation rapide, apparitions, espionnage : une efficacité sans faille qui, comme le veut la tradition de Bussang, s'ouvrira sur la forêt, ne laissant qu'une ossature en découpe. Une scène ultime à faire pleurer les pierres, traversée d'un rayon de soleil, sur une chanson d'Arno à vous écorcher vif... !

Michèle Friche © Le Soir 19/07/2013

Ballet fusionnel

« C'est une réflexion sur l'amour, le désir, la fidélité et les valeurs d'une société très ancrée dans ses traditions », explique Michael Delaunoy.

La tentation de penser à Roméo et Juliette ou Tristan et Yseult est grande dans ce ballet amoureux fusionnel porté par un magnifique texte très poétique. « Je suis au-dessus du bonheur », dit Carine à son amoureux qui lui demande si elle est heureuse. C'est sans compter sur la modernité de Crommelynck. Elle nous entraîne sur un terrain plus glissant. Les corps et les êtres qui se mélangent lors d'un étrange bal masqué mené par l'oncle de Carine (Itsbik Elbaz) dans un décor de carnaval vénitien rappellent étrangement le film de Kubrick, Eyes Wide Shut. Là, les plus jeunes sont confrontés à leurs désirs. Tandis que les êtres plus mûrs attendent le retour de flamme perdu. Les masques et les capes d'or et d'argent cachent les êtres mais révèlent les contradictions d'un monde en proie aux tentations, coincé entre tabous et convictions religieuses. « Si tu découvres mon visage, tu me connaîtras moins bien », glisse l'un d'eux. Tandis que les poupées immaculées, marionnettes portées accompagnant ces pantins rococo, invitent à interroger notre part d'enfance, superbe moment dans ce spectacle audacieux.

La lumière, parfois sombre, parfois bleutée, magnifique travail de Philippe Catalano, ajoute une sorte de magie à ces échanges anonymes qui interrogent sur nos pulsions, à une époque où les croyances tant religieuses que libertines sont décuplées. « Carine, c'est l'exemple de l'amour divin, absolu mais elle n'est pas prude », rappelle le metteur en scène. « Elle dit que Frédéric n'est pas un homme car elle le considère comme divin. »

Mais un tel amour peut-il survivre à ce monde plein de tentations ? À ces « infirmités humaines ? »

© Le Républicain Lorrain 14/07/2013
Fernand Crommelynck (1886-1970) demeure un écrivain singulier, provocant et réputé injouable si on ne s'empare pas de son théâtre très écrit pour en libérer la charge. Jamais montée depuis sa création en 1929, « Carine ou la jeune fille folle de son âme » trouve en Michael Delaunoy le sorcier qu'il fallait pour brûler et s'incarner. De cette histoire d'une femme qui a le cœur trop grand, l'âme trop blanche, le désir trop pur, il compose une symphonie des passions humaines où le don de soi, l'exigence et la beauté triomphent.

On pourrait lire la pièce totalement à rebours et le cynisme, la laideur et la mort sortiraient vainqueurs. Ce serait mal connaître Michael Delaunoy. Le mal court, trousse les désirs, exalte les fantasmes, bouscule les interdits, mais le metteur en scène belge révèle, sous les pulsions, la part tellement humaine de ces passions. Il insuffle, avec sa formidable distribution, une fraîcheur, une rouerie moins mortifère que libertine, un souffle de vie dans le château de tous les vices. Sans en affadir la violence. Il retrouve, sous la belle langue littéraire, qui pourrait plomber la vivacité des corps, la vérité charnelle de cette pièce qui se rattache, par sa critique des aînés et des dominants, à « Léonce et Léna » de Büchner ou « L'Éveil du printemps » de Wedekind. La perversion n'étant pas dans le cœur de la jeunesse mais dans ceux dont « l'âme pactise ».

Formidable travail scénique donc, qui, avec une rapidité, une fluidité mozartienne, permet aux comédiens de jouer dans toutes les nuances de la peur, du fulgurant désir, de l'ennui, de la douleur d'aimer ou de ne plus l'être, qui poussent l'amant à tromper celle qu'il adore, l'amante à fermer la porte à son unique amour, une mère vieillissante à user de sa fille comme appât, ou une amie à trahir... Charlotte Villalonga et Damien De Dobbeleer nuancent toutes les anfractuosités avec une vitalité bondissante du corps et de l'instant face à un Itsik Elbaz et une Anaïs Pellin jouisseurs« malkovitchiens » de liaisons dangereuses. En contrepoint, ils trouvent la passion enragée de l'amie, Noémi Knecht, et la douleur brûlante d'une femme qui en oublie d'être mère, Anne-Claire. Six comédiens époustouflants de talent, épaulés dans les rôles secondaires par des acteurs amateurs eux aussi remarquables.

Remarquable encore, l'investissement des uns et des autres qui permet – bel échange – aux amateurs «alsaciens» de passer le bâton aux jeunes comédiens belges qui reprendront leur rôle à la rentrée au Rideau de Bruxelles. Fidélité au principe du fondateur de Bussang qui oblige ce partenariat avec des amateurs, ainsi que l'utilisation du mur de fond : la forêt !

Sophie Creuz © L'Écho 17/08/2013

images lyriques et verbe cru


[...]
L'écriture de La Jeune Fille folle de son âme est d'une autre veine, plus sombre et dramatique, mais totalement fascinante, s'étirant entre images lyriques et un verbe cru très audacieux pour son époque, 1929. Elle s'incarne dans le corps des acteurs (six professionnels et une dizaine d'amateurs) qui sont appelés au dépassement et à l'incandescence dans leur jeu. Le fil conducteur de la narration se tisse autour de la longue nuit de noces d'un jeune couple qui se déroule dans la chambre d'un château, érigé sur un parc. Un écrin tout trouvé pour le public de Bussang, dont l'une des grandes attentes est l'ouverture du fond de scène sur la forêt vosgienne, comme rituel et point d'orgue de la représentation. Carine (Charlotte Villalonga) a passé cinq ans au couvent séparée de Frédéric (Damien De Dobbeleer). Son oncle (Itsik Elbaz), propriétaire du château, organise pour le soir des noces un bal masqué où les couples invités vont se défaire et se recomposer, dessinant une géographie complexe du désir qui va de la découverte libre et joyeuse à la manipulation perverse. Inexorablement, le destin des amants va basculer vers le tragique. Si les trois comédiens portent avec fougue et brio, chacun dans leur singularité, cette langue charnelle, on est plus dubitatif devant le parti pris des personnages masqués, qui semblent corsetés et dont on cherche en vain la sensualité et la subversion.

© L'Humanité

Le désir et le corps


"La jeune fille folle de son âme" est l'histoire d'un couple, Frédéric et Carine, enfermé pendant 24 h dans leur chambre pour leur nuit de noces. Carine avait été cloîtrée pendant cinq ans dans un couvent, par sa mère, pour la protéger d'un beau-père trop désirant. Mais ensuite, un jeu dangereux commencera et ce bel amour si "pur" se désagrégera totalement, jusqu'à la mort, en quelques heures à peine à cause, en particulier, de la perversité des adultes.

Michael Delaunoy nous fait découvrir de manière très intéressante ce texte d'un auteur belge célèbre mais un peu oublié. "La langue de Crommelynck, explique Michael Delaunoy, est proche de celle de Shakespeare, un mélange de tragique et de comédie, de truculence et d'âpreté." "Une langue qui appelle le corps et s'enracine en lui." Mais si le texte touche à des sujets aussi graves et contemporains que le corps et son désir, la "pureté" impossible, le désir, la passion et ses excès (depuis l'infidélité, jusqu'à l'inceste et l'orgie), il reste parfois vieilli et trop déclamatoire pour nous toucher totalement en 2013.
Il est porté par trois bons acteurs qui se donnent avec talent : d'abord, Charlotte Villalonga, très belle et émouvante dans le rôle de Carine, et Damien De Dobbeleer, dans celui de Frédéric. Itzik Elbaz, dans le rôle de l'oncle pervers, propriétaire du château, a une belle densité. Mais certains partis pris n'aident pas, comme le choix des masques et capes pour la fête bacchanale, qui sont tout sauf sensuels. Ce "vaudeville tragique" ou cette tragédie des mœurs ne nous touche qu'épisodiquement et pleinement surtout à la scène finale, superbe.

Ce spectacle, bien applaudi à Bussang, viendra ensuite à Bruxelles, au Marni, dans la prochaine saison du Rideau.

Guy Duplat © La Libre Belgique 18/08/2013

Le théâtre belge était à l'honneur au festival vosgien


[...] Au cœur d'un château, la pièce conte l'amour pur et incandescent de Frédéric et Carine. Après une «nuit» de noces de vingt-quatre heures, l'homme s'absente pour rendre visite à sa mère malade. Une heure de séparation qui fait vaciller les certitudes de Carine. Là voilà livrée à la folie des hôtes du château, à la passion des âmes et au désir charnel. Le maître des lieux, son oncle interprété par Itsik Elbaz, livre une performance exceptionnelle, il soulève l'enthousiasme du public. Un rôle diabolique pour celui qui manipule les sentiments et orchestre un bal masqué où les désirs cachés des uns et des autres se révèlent. Deux heures trente d'une pièce qui emporte dans les méandres des sentiments, jusqu'à l'abîme. Crommelynck joue avec la langue de Molière, la malmène pour en extraire une poésie étourdissante, portée par une dizaine de comédiens professionnels mais aussi amateurs. [...]

Geoffrey Livolsi @ Libération 23/08/13

Bussang 2013. Un imaginaire belge explosif envahit "Le théâtre du peuple". Vaut le détour. 

[...]
Dans cette histoire entre mysticisme et réalisme cru,
Michael Delaunoy parvient à caractériser les
personnages et leurs contradictions . Grâce,
notamment, à un bel espace scénique dû à Anne
Guilleray.

Christian Jade © Rtbf.be 03.08.2013
Pour en savoir plus sur La jeune fille folle de son âme, nous vous proposons de lire le dossier pédagogique. Ce dossier reprend une présentation et une interview du metteur en scène, une présentation de l'auteur et des comédiens et quelques informations sur les thématiques du spectacle.

Au Rideau

Mar08.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Mer09.10.13 19:30 [fr] Théâtre Marni
Jeu10.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Ven11.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Sam12.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Mar15.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Mer16.10.13 19:30 [fr] Théâtre Marni
Jeu17.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Ven18.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Sam19.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Dim20.10.13 15:00 [fr] Théâtre Marni
Mar22.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Mer23.10.13 19:30 [fr] Théâtre Marni
Jeu24.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Ven25.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni
Sam26.10.13 20:00 [fr] Théâtre Marni

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rencontre ME 16 OCT

avec l'équipe de création et Pierre Piret
après le
spectacle



RENCONTRE SA 19 OCT à 12h

à la Librairie Quartiers Latins


avec Michael Delaunoy
et Pierre Piret, auteur de
Fernand Crommelynck.
Une dramaturgie de l’inauthentique
.


 

 

© signélazer
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