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"Un classique revigoré, sans clichés, où chaque détail, même infime, apporte sa pierre à l'édifice". Le Soir
"L'écriture incisive, les tableaux brefs, la tension palpable : Peggy Thomas a vu juste en imaginant l'interprétation que pourraient en donner ses camarades Janie Follet, Simon Gautiez, Julie Leyder, Antoine Plaisant, Philippe Rasse, Quentin Simon, Pierre Verplancken, Lucie Zelger. Personnalités singulières et énergies complémentaires - l'essence du collectif - servent le texte, ample et choral, avec une générosité organique." La Libre Belgique.
Pourquoi m'as-tu fait la robe si longue mère ?
Par l'audace de ses thèmes (la censure ne l'épargnera pas) et sa force visionnaire, l'oeuvre de Wedekind marque durablement le théâtre moderne. L'éveil du printemps suit le parcours d'un groupe d'adolescents confrontés aux métamorphoses de leur corps et traversés par des désirs contradictoires qu'ils ne parviennent pas à nommer. Se frayant un chemin vers le monde des adultes, ils se heurtent aux conventions et aux tabous d'une société incapable d'apaiser les angoisses de la jeunesse.
Prix de la Critique 2008 (Meilleure découverte), Prix Jacques Huisman 2010, Peggy Thomas a été assistante de Joël Pommerat. Avec son collectif de jeunes acteurs, elle poursuit une réflexion personnelle et ludique sur les rapports de l'individu au groupe et sur la transmission des valeurs.
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Elle est bien là, la sève de ces garçons et filles, tous vêtus de vert, dans toutes ses nuances, un vert coulé dans le noir en seconde partie et éclaboussé de rouge sur les jambes de Wendla (costumes d'Elsa Poulie). Elle traverse les corps avec les angoisses et les éblouissements du mystère du premier acte d'amour, les émois de la sexualité : le saut sans garde-fou de l'enfance à l'âge adulte, rendu si difficile par la lâcheté et la peur des parents, aussi perdus que leurs ados, et par la morale et l'hypocrisie de ceux qui devraient les guider. Comment se construire là dedans ? [...]
Beau travail choral de la Cie des Orgues, cet "Eveil du printemps" confirme aussi des personnalités attachantes, déjà remarquées : Pierre Verplancken (très émouvant Moritz, à la nudité terreuse dans le cimetière), Julie Leyder (Wendla en jeune animal fou), ou encore les solides Antoine Plaisant et Philippe Rasse, aux côtés de Janie Follet, Lucie Zelger, Simon Gautier et Quentin Simon, capables d'endosser les rôles d'adultes forcément drôles. La musique, le chant, le travail du son (Grégoire Leymarie, Jean-Marc Amé), font respirer certaines scènes en calme onirisme (un juste et beau "Lily Marleen"), ou en fièvre dansée et chantée face à la mort dans un superbe tableau autour de la tombe de Moritz. Un classique revigoré, sans clichés, où chaque détail, même infime, apporte sa pierre à l'édifice.
Michèle Friche © Le Soir 06/03/13
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...on fait connaissance d'une bande d'adolescents, tiraillés entre leurs sens en ébullition et les codes de la morale, voire leurs devoirs scolaires. Qu'elle les affole, les amuse, les intrigue, les déroute, la transformation à l'œuvre en eux cherche ses mots - et sinon l'approbation, du moins la reconnaissance des adultes.
L'écriture incisive, les tableaux brefs, la tension palpable : Peggy Thomas a vu juste en imaginant l'interprétation que pourraient en donner ses camarades Janie Follet, Simon Gautiez, Julie Leyder, Antoine Plaisant, Philippe Rasse, Quentin Simon, Pierre Verplancken, Lucie Zelger. Personnalités singulières et énergies complémentaires - l'essence du collectif - servent le texte, ample et choral, avec une générosité organique. Un camaïeu de verts ponctué de rouge évoque joliment un printemps qui va peu à peu sombrer dans le noir. Tandis que la salle de sport se mue en église, en cimetière, en chaos. Car les extrêmes habitent aussi l'œuvre, tout autant que la hante un mystère. Celui de la chair, de l'exultation, de l'expiation.
Les choix musicaux et leur intégration, un peu sourde, jamais impérative, dans l'action, de même que le travail du son (Grégoire Leymarie), forgent avec la scénographie subtile d'Emmanuelle Bischoff et les costumes d'Elsa Poulie un espace tant mental que physique pour cet "Eveil du printemps" certes sombre mais jamais oublieux de la vitalité originelle qu'y instilla Wedekind.
Marie Baudet © La Libre Belgique 28/02/13
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