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    © Gilles-Ivan Frankignoul

RRRR Festival 2013

Thierry Lefèvre / Patrick Lerch
Céline Delbecq / Axel Cornil

au poÉme 2   16.09 > 05.10


3 semaines de festival - 4 spectacles -
9 lectures - 3 rencontres - 13 auteurs vivants - 45 représentations


La première édition du RRRR Festival ouvre en fanfare la saison belge du Rideau. Un festival de créations dédié aux nouvelles écritures de Belgique francophone. Des auteurs qu'on aime. Des équipes du tonnerre. Un bouillonnement de spectacles, lectures, rencontres.

Et une ambiance Rideau avec échanges passionnés.


Découvrez les 4 créations du RRRR FESTIVAL >>>>


Production Rideau de Bruxelles. En partenariat avec le Poème 2 et le Centre des Écritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles. Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse, le Secrétariat du Comité Mixte Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon/Fédération Wallonie-Bruxelles.


SEULS AVEC L'HIVER

Le traitement scénique que lui offre Christophe Sermet mise sur la vitalité teintée de grotesque, mêlée de danses et de chants qui rend justice à l'écriture cynique de l'auteure. Singulières liaisons entre le cru, le prosaïque et le symbolisme poétique, typique des meilleurs œuvres de chez nous.[...] Dehors, des nuées noires d'étourneaux se fracasseront contre les vitres, ils entreront, repartiront et laisseront la femme seule, mais libre. Un texte complexe, porté par une formidable Claire Bodson, entourée de Nicole Valberg, Marie-Charlotte Siolkos, Patricia Litten, parfois inégales, sans oublier Philippe Jeusette (le moribond).

Michèle Friche © Le Soir 20.09.13


LE TARZAN REMUANT DE THIERRY LEFEVRE, MIS EN SCENE PAR PASCAL CROCHET

Il faut bien s'y résoudre : "Tarzan" gardera des mystères, tout autant qu'il fera surgir des souvenirs, soulèvera des émois, tirera des sourires, libérera les pensées. "Tarzan" a de la force, de l'énergie, du panache, et d'innombrables failles.
Il faudra s'y faire : ne pas tout comprendre, ne même pas essayer, se laisser glisser, emporter par le flot des mots, oser boire la tasse, affronter la peur, s'amuser du vertige. Se perdre un peu, peut-être.
Une barbe drue mange le visage de Thierry Lefèvre. Le plateau du Poème2 – qui accueille la 1eédition du festival que le Rideau consacre aux écritures actuelles de Belgique francophone – est rétréci par une grande bâche. A jardin, la brique nue du mur affiche quelques images, photos ou cartes postales. L'homme qui se tient dans ce petit espace n'a pas d'âge. Le corps jamais tout à fait vertical, il tutoie l'air qui se fait rare. L'enfant à qui il paraît s'adresser est le sien, ou l'enfant qu'il fut. Le père qu'il défie du regard n'est pas moins trouble dans sa définition. L'homme qui se tient là a une histoire, et même plusieurs, à raconter, à oublier. Un secret à garder, un abcès à percer. L'obscurité à traverser jour après jour. Evanescente et terrienne, l'écriture de "Tarzan" prend corps en même temps qu'elle s'enfuit. On y glane de la nuit, de la guerre, de la poussière, de l'alcool, du dégoût, de l'oubli, des comptines, des coups pris et rendus, des mots dits et entendus, la perte, le pire. C'est l'histoire d'un homme en quête de ses quatre vérités, un homme habité par toutes les voix qui l'ont construit, qui l'ont détruit.
Auteur et acteur, Thierry Lefèvre est accompagné dans cette aventure par Pascal Crochet– qui embrasse d'un regard précis ces méandres intranquilles.

Marie Baudet © LA Libre Belgique 20.09.13


UN ENVOL D'ETOURNEAUX

Rugissantes ou murmurées, des écritures singulières ouvrent la saison du Rideau
Céline Delbecq a la plume acérée et un talent certain pour infuser l'humour dans la noirceur: "Seuls avec l'hiver" en donne un nouvel aperçu.
"Un homme horizontal, quatre femmes verticales. Pour les mortes : juste quelques regrets... et pas mal de soulagement. Pour la vivante, une expérience initiatique tardive, un rêve hyperlucide en accéléré", note Christophe Sermet. L'artiste associé du Rideau met en scène dans cette forme condensée les énergies complémentaires de Philippe Jeusette, Patricia Litten, Claire Bodson, Marie-Charlotte Siokos et Nicole Valberg. Un huis clos dont les limites semblent bouger sans cesse, et sur lequel planent des nuées d'étourneaux, envoûtantes et un peu lugubres. Annonciatrices de nuits froides et de ces absences si glaçantes et pourtant jamais complètement vides

Marie Baudet © LA Libre Belgique 18.09.13


LE DIRE TROUBLE DES CHOSES

Nathalie Laroche, David Quertigniez et Pierre Sartenaer ont puisé parmi les 60 monologues, alternativement masculins et féminins, écrits en 60 jours par Patrick Lerch pour qui "écrire, c'est trouer notre vanité. Trouer notre mémoire, trouer l'impossible, trouer le silence". Deux voix et de la musique, une succession de solitudes, debribes d'histoires sur un fil ténu, qui se répondent, se juxtaposent, s'opposent même parfois. Des petites misères ordinaires, des manques, des désirs, des emballements, des renoncements : voilà la matière du "Dire troublé des choses". Rien que de très banal, en somme, voire de monochrome, à quoi le jeu et la musique impriment un relief surprenant. "L'humour vient du pathétique, le sourire de la mélancolie, la violence de l'obsession", soulignent les interprètes avec justesse. Leur projet, collectif, s'est déployé sous le regard de VitalSchraenen, avec son sens aussi du chœur et du rythme,de la dramaturgie concertante.

Marie Baudet © LA Libre Belgique 18.09.13


TARZAN

En piste seul dans la pénombre, voici Tarzan de et par
Thierry Lefèvre, que la lumière et les ombres de la mise en scène de Pascal Crochet font naître ou disparaître au fil des errances d'une mémoire. Tantôt perdu, tantôt rageur, il est un corps qui ravive ses blessures, ses addictions et ses élans en (faux) dialogue avec un interlocuteur muet, un petit garçon en photo.
«Donne-moi la main, petit, on va traverser»... «Gamin, tu dors ou t'es mort ?»
Se (re)joue une enfance, entre père et fils, vécue ou fantasmée, sur une chaise, contre le mur, scrutant les photos, froissant le papier brun qui emballe des bières, alignées en une sorte d'autel (superbe image). Il raconte aussi une étrange histoire de locomotive, « convoyeur de paumés ». Il parle de terre, de sang, de gravats... En un espace scénique sobre, ouvert à l'imagination, ces bribes d'évocations construisent un véritable poème, parfois énigmatique, plein de surprises et d'échos qui peuvent ricocher en chacun, des mots qui s'entre-
choquent, qui glissent les uns sur les autres, au travers de cette voix incisive sculptrice de la langue, si caractéristique du comédien. Un très beau monologue à réentendre, à éditer.

Michèle Friche © Le Soir 20.09.13

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  • Tarzan
  • 17.09 > 05.10.13 - Poème 2 -
  •   1 lieu
      3 semaines de festival
      4 spectacles
      9 lectures
      3 rencontres
    13 auteurs vivants
    45 représentations
© signélazer
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