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    © Gilles-Ivan Frankignoul

de la beauté

pascal crochet


EN TOURNÉE


Avec
Anne-Rose Goyet, Thierry Lefèvre, Elisa Lozano Raya et Boryana Todorova.

Fermer les yeux, ouvrir les yeux
et regarder... 

Fermer les yeux, s’éloigner du monde pour retrouver le monde.
La scène du théâtre est transformée en cabinet d’alchimie où sont invités des fantômes, des tableaux, musiques, mots, gestes et visions d’artistes et d’écrivains.
Fermer les yeux. Ouvrir les yeux…
Aller à la rencontre de l'improbable beauté.  
Fermer les yeux, ouvrir les yeux et regarder...

Après R.W. (Meilleur spectacle aux Prix de la Critique 2010 pour le Premier dialogue) et Continent Kafka, Pascal Crochet poursuit son écriture de plateau personnelle et poétique, et s'intéresse cette fois à la beauté. À ce qui se tient, fragile, derrière ce mot. Et à l'expérience intime et parfois éblouissante qui l'accompagne.



Mise en scène
Pascal Crochet / Assistante à la mise en scène Roxane Lefebvre / Scénographie et costumes Alicia Jeannin / Lumière Florence Richard / Création vidéo Raymond Delepierre / Création sonore Raymond Delepierre & Pascal Crochet / Régie lumière Gauthier Minne / Régie son Daniel Tursch / Construction du décor Olivier Waterkeyn / Habilleuse Nina Juncker.

CRÉATION

Production Rideau de Bruxelles. Avec la participation du Centre des Arts scéniques. Avec le soutien du Pôle de recherche chorégraphique (Huy).


Sa
[Pascal Crochet] création au Rideau, aussi humble que culottée, questionne les canons esthétiques mais aussi le champ infini de la perception, la puissance du subjectif, la force du doute. Et, en tutoyant l’insaisissable, donne au plaisir immédiat l’écho de la réflexion.
La Libre Belgique

Les spectacles de Pascal Crochet restent inimitables, une bulle, un souffle, une ombre et vous voilà pris au piège. Ainsi en est-il de sa création De la beauté. Elle interroge sans donner de réponse, mais avec légèreté, elle s'écoute du murmure solitaire à l'ampleur d'un chœur. Ce spectacle est aux mains d'une très fine équipe.  Il se savoure d'une sensation, d'une image, d'une scène à l'autre, sans réelle narration, mais toujours en prise directe avec le public... et la beauté.
Le Soir ***

Pascal Crochet travaille sur le visuel, dans un spectacle quasi sans paroles. Ambiance feutrée, superbes éclairages (Florence Richard), magnifique accompagnement sonore (Raymond Delepierre & Pascal Crochet), il crée une atmosphère, une intimité propice à la contemplation et à la perception. (...) Tendrement décalé, poétique, esthétique, impressif, De la beauté nous entraîne dans le regard illuminé, halluciné de ces amateurs passionnés.
Plaisir d'offrir

Critique ***

Les spectacles de Pascal Crochet (Continent Kafka, RW premier et deuxième dialogue, Eloge de l'intime...) restent inimitables, une bulle, un souffle, une ombre et vous voilà pris au piège. Ainsi en est-il de sa création De la beauté. Elle interroge sans donner de réponse, mais avec légèreté, elle s'écoute du murmure solitaire à l'ampleur d'un chœur.

Peu de texte (Virginia Woolf à une très belle lettre de Vincent Van Gogh...) mais beaucoup de musiques : Puccini, Mahler, Bach, des pages répétitives, des sons aussi, du gazouillement à l'orage. Et encore une très subtile partition de lumières, d'ombres.
Et enfin, des comédiens, des corps à l'écoute, en réaction au moindre bruissement. Ils ont des mouvements souvent étranges, un peu clowns, un peu acteurs de cinéma muet, hors du monde, hors du temps. Ils oscillent entre rituels et enfantillages. Anne-Rose Goyet, Elisa Lozano Raya, Boryana Todorova et Thierry Lefèvre sont aussi drôles, aussi illuminés qu'émouvants, d'un bout à l'autre.

Autour d'une table, entre deux portes, dans un décor de caissons de bois (Alicia Jeannin), ces quatre esthètes réunis dans une sorte d'atelier de réflexion, tentent de cerner ce qu'on appelle « beauté ». Insondable programme qui n'a pourtant rien d'un cours de philosophie, mais tout d'une scène de théâtre habitée.
Elle se niche où cette beauté ? Quelle est son essence ? Matérielle ou immatérielle ? Un souvenir ? La découverte des fleurs de cerisier ? Une œuvre d'art ? Un mot ? Ils cherchent, fébriles, dans des livres, ils écoutent quelques minutes de musique, ils sont happés par la nature que la fenêtre dévoile, des nuages qui s'effilochent, le vent dans le rideau, la nuit, le jour... (vidéo de Raymond Delepierre). Ils meublent de leurs trouvailles un autel-niche haut perché, une sorte de cabinet de curiosité qu'ils atteignent par un escabeau dépliable du plus pur quotidien ! Ils accumulent aussi les cadres, de toutes tailles, vides ou pleins, ces objets où se fixe, se « cadre » la beauté, si fugace.

Comme des enfants, ils jouent aux cartes postales de reproductions de peinture, de sculpture, des monuments, des portraits... Ainsi croise-t-on, parmi des dizaines d'autres, Hugo, Virginia Wolf, le David de Michel-Ange, l'Origine du monde, des Nympheas de Monet, toutes ces choses réputées « belles », exposées dans le décor, devenu cimaise, écrin. Et voilà que l'un d'eux tente d'approcher une de ces œuvres par le corps, de reproduire la contorsion d'un nu, l'extase d'un visage : une scène d'anthologie de Thierry Lefèvre !

Ce spectacle est aux mains d'une très fine équipe – Pascal Crochet à la mise en scène et la musique, Alicia Jeannin à la scénographie et aux costumes, Florence Richard aux lumières et Raymond Delepierre à la vidéo et à la musique. Il se savoure d'une sensation, d'une image, d'une scène à l'autre, sans réelle narration, mais toujours en prise directe avec le public... et la beauté.


Michèle Friche @ Le Soir, publié le 04/03/2015

De la beauté, le club des quatre


Ça commence par un lever de soleil sur la mer et son soudain flamboiement. Ça se poursuit, alors qu'à la fenêtre le rideau rougeoie, par un mystère habité de lenteur, un frémissement. Une mélodie monte. Quatre personnages attablés semblent partager un chagrin, un deuil peut-être. Un espoir ? Une quête !

Ces quatre-là (Anne-Rose Goyet, Thierry Lefèvre, Elisa Lozano Raya, Boryana Todorova), petit club de délicieux défricheurs, fouillent la théorie et la littérature, l'histoire de l'art et de la musique, pour y débusquer la beauté. Ce que l'humanité dit d'elle, ce qu'elle révèle de l'humain, ce qui se cache en son cœur, ce qui l'obstrue et ce qui la délivre.

Au fil des gros volumes qu'ils compulsent, des expériences qu'ils mènent, des dialogues qu'ils esquissent, leur quête se révèle assourdissante, tendue, cocasse. Teintée de gravité parfois. Ludique aussi quand elle devient jeu de cartes – puisées dans une collection de reproductions au format carte postale – que chacun ensuite agence au mieux dans l'espace.

Alicia Jeannin signe – outre des costumes hors du temps – une scénographie dont les parois sont quadrillées de cases, d'écrins ouverts, de panneaux d'exposition, de niches, au milieu de quoi trône une table qui, d'ordinaire centre du travail et de l'échange, pourra devenir plateau de dissection voire catafalque.

S'y posent leurs tentatives de pénétrer l'essence du beau, de l'absorber, de s'inclure eux-mêmes dans sa définition mouvante, d'y participer avec modestie et excitation. Mais aussi, à la fois, de prendre de la distance, de la hauteur, de s'en détacher pour mieux l'envisager.

L'érudition, pas les leçons

Truffé bien sûr de références (du clair-obscur qu'évoquent volontiers les lumières de Florence Richard aux pièces de musique sacrée qui ponctuent le paysage sonore, en passant par la création vidéo de Raymond Delepierre), "De la beauté" a l'élégance de n'assener aucune leçon. Recherche têtue et généreux questionnement sont les ingrédients du théâtre hybride que forge Pascal Crochet, dramaturge et metteur en scène, pour qui "le cadre du plateau vient redoubler et amplifier le cadre du tableau qui a servi durant bien longtemps de dispositif pour présenter la beauté".

Sa création au Rideau, aussi humble que culottée, questionne les canons esthétiques mais aussi le champ infini de la perception, la puissance du subjectif, la force du doute. Et, en tutoyant l'insaisissable, donne au plaisir immédiat l'écho de la réflexion.

Marie Baudet @ La Libre Belgique, publié le 26/02/2015

Les choses sont le regard que l'on porte sur elles


Quelle belle plante !
Voici revenus les beaux jours.
Faire le beau.
Trop beau pour être vrai.
Avoir de beaux restes.
Être dans de beaux draps.

Notre langage fait sans cesse réflexion à la beauté.
Sensation, perception, elle ne s'apprend pas, même si certains tentent de la codifier.
Variable, elle évolue selon les époques, les modes.
Fluctuante, elle est partout.
Elle nous entoure et nous englobe.
Pascal Crochet se lance l'exploration de cette pure abstraction.

Quatre personnes (Anne-Rose Goyet, Thierry Lefèvre, Elisa Lozano Raya et Boriana Todorova), style de petites souris discrètes que l'on ne remarquerait pas dans la foule, s'épanouissent régulièrement dans un Club de la Beauté.
Ils y partagent leurs trouvailles, leurs extases.
Il n'y a pas de mots pour décrire ce qui n'est qu'impressif.

Pascal Crochet travaille sur le visuel, dans un spectacle quasi sans paroles.
Ses comédiens se déplacent dans une gestuelle lente et saccadée, très semblable aux vieux films muets, qui tient presque du mime.
Ambiance feutrée, superbes éclairages (Florence Richard), magnifique accompagnement sonore (Raymond Delepierre & Pascal Crochet), il crée une atmosphère, une intimité propice à la contemplation et à la perception.
Quelques vers, une peinture, une photo, une posture, une statue, une pomme, un miroir, un coucher de soleil, une citation, un rai de lumière, tout et rien sont les sources d'inspiration de ces attachants hédonistes.

Tendrement décalé, poétique, esthétique, impressif, De la beauté, nous entraîne dans le regard illuminé, halluciné de ces amateurs passionnés.
Comme la beauté elle-même, cet avis n'est donc que pure subjectivité, impressions et ressenti.

Muriel Hublet © Plaisir d'Offrir, publié 05/03/2015

Tournées

Jeu01.10.15 20:30 Huy | Centre culturel

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    • 01.10 [Tournées]
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