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Après le succès public et critique de R.W. (premier & deuxième dialogues), Pascal Crochet et son équipe abordent l'œuvre du grand écrivain pragois. Dans Continent Kafka, ils imaginent non sans humour les derniers jours de la vie de Kafka qui, en proie à des hallucinations, voit surgir la multitude des silhouettes étranges qui peuplent ses écrits.
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Du burlesque à l’onirique, une fascinante foire. La Libre Belgique
Un spectacle d'une intelligence rare [...]
Le Soir/Le Mad
C’est un très beau spectacle à voir. De la poésie pure. Ce n’est presque plus du théâtre. On est à la frontière. Radio Campus
LA DOULEUR ET L'HUMOUR.
Du burlesque à l’onirique,une fascinante foire. [...]
“Comment un intime tourmenté, proche de la folie, peut-il se muer en oeuvre d’art? Voilà ce qui m’intéresse”, dit Pascal Crochet. Et voilà ce que traduit son spectacle: le paradoxe d’un homme à la vie misérable – aspirations artistiques incomprises, fatigue, hypocondrie, angoisses – accouchant d’une oeuvre charnière, porte d’entrée de la littérature dans la modernité du XXe siècle.
Une porte… Non sans ironie dans le rappel du vaudeville, la scénographie (signée Satu Peltoniemi) en fait un gimmick, autant qu’une métaphore des voies de l’inconscient. Ouvertes, closes, claquées, déplacées, les portes dévoilent ou referment le champ des possibles.
Cette oeuvre si singulière, contenant tout et son contraire, tendant même à la dissolution, est traitée dans “Continent Kafka” comme une matière, un souffle, un songe, voire un monstre vorace. En imaginant (plus qu’en figurant) la fin de la vie de l’écrivain, Pascal Crochet fait cohabiter le burlesque et la douleur, l’humeur et l’humour, fait circuler le rêve et les livres dans les méandres du trivial. [...]
Anna Cervinka, Angelo Dello Spedale Catalano, Anne-Rose Goyet, Thierry Lefèvre, JeanFrançois Pellez, Nathalie Rjewsky, Jérémie Siska et Simon Wauters donnent vie à cet univers judicieusement mis en lumière par Florence Richard. Sans omettre un très subtil travail sonore (Pascal Crochet et Raymond Delepierre), “Continent Kafka” se décline en tableaux autant qu’en fables, qui dans la “norme” laissent advenir l’onirisme et les démons. Extrêmement visuelle, cette création du Rideau (accueillie au CCJF) n’omet pas le texte sans pourtant le traiter – ni surtout le jouer – avec révérence.
“Continent Kafka” est affaire de fragments, de tourments, de drôlerie aussi. Déconcertant parfois, fascinant souvent.
Marie Baudet © La Libre Belgique 11/10/2012
ARPENTER L'ONIRIQUE. CONTINENT KAFKA
Franz Kafka admirait Robert Walser et tous deux ont aujourd'hui un même serviteur, Pascal Crochet, fouineur incomparable de l'intime et de la littérature, metteur en scène, en corps, en images, en sons, de ces œuvres non-théâtrales qui jauchent la complexe humanité. [...]
Le texte ? Rare, il surgit par petites phrases comme dans la bouche de la logeuse, personnage récurrent chez Kafka, il surprend par la parabole de la loi adressée à Joseph K, héros du "Procès". Le fil rouge du "Continent Kafka" ? Plus une mosaïque qu'un fil, sertie dans les derniers jours de l'écrivain. Les hallucinations et les souvenirs y trament la vie de cet homme malingre, juif praguois, mort à 41 ans de tuberculose et dont on ne devinera la maladie que par la tâche rouge qui ne cesse grandir sur la nappe blanche. [...]
Pascal Crochet, danseur et comédien, est passé maître dans l'art de faire parler les corps, de les chorégraphier dans la tension et dans l'étrangeté méticuleuse, solitaire ou chorale. Et ses comédiens maîtrisent cet art si singulier et fascinant : Anna Cervinka, Angelo Dello Spedale Catalano, Anne-Rose Goyet, Jean-François Pellez, Nathalie Rjewsky, Simon Wauters, Jérémie Siska et Thierry Lefèvre, l'un des deux Kafka, époustouflant d'agilité contrôlée, au cœur d'une séquence émouvante, très lente, où il manipule et couche entre les pages d'un livre, une fragile silhouette de papier... Que de significations imaginables!
L'art de Crochet, c'est aussi l'art d'une équipe soudée, dont Florence Richard aux lumières magiques, Satu Peltoniemi à la scénographie, Laurence Hermant aux costumes, et Pascal Crochet et Raymond Delepierre à la musique et au son. Un spectacle d'une intelligence rare, qui peut désarçonner, mais qui peut aussi se savourer sans connaître Kafka dans ses retranchements.
Michèle Friche © Le Soir/ Le Mad 10/10/2012
C’est un très beau spectacle à voir. De la poésie pure. Ce n’est presque plus du théâtre. On est à la frontière. C’est une chorégraphie, et les acteurs sont d’une précision hallucinante. Quand deux personnages dressent une table, c’est de la danse contemporaine. C’est d’une beauté, la scénographie est vraiment très belle. [...]
Il y a deux acteurs qui incarnent Kafka. Kafka se disait d’ailleurs de lui-même dédoublé. La journée, il travaillait dans une compagnie d’assurances et la nuit, il écrivait. Deux personnages ont le même costume (que l’on peut raccrocher à Kafka) et puis il y a toute une série de personnages : son père intervient, une servante sort d’une porte et elle ressemble un peu à un cloporte (comme dans Les métamorphoses).
- Á propos de la distribution, c’est l’équipe qui tourne autour de Pascal Crochet. On a déjà pu les voir dans "Robert Walser" dans les deux dialogues, il y a Anna Cervinka, Thierry Lefebvre, Simon Wouters, Anne-Rose Goyet et quelques nouveaux.
La scénographie est très inventive. Un long couloir, un jeu sur les transparences, une déconstruction, des portes,… Ils rendent palpables un univers littéraire, fantastique et fantasmagorique. On y entre très facilement.
- On ressent ce côté littéraire dans le texte ?
Non pas du tout. Le texte : ce sont des bribes de dialogues, d’extraits, donc on n’est pas immergé dans des références littéraires. En plus c’est un univers visuel, c’est une construction d’images.
- Qu’est-ce qui ressort de ce voyage, de ces confrontations ? Qu’est-ce que Pascal Crochet a voulu mettre en avant ?
Si on n’est pas familier de l’univers de Kafka, on est dans un univers très beau, imagé, presque pictural. Et si on connaît un peu plus l’œuvre de Kafka, il y a la musique juive, son rapport très conflictuel à son père, son rapport aux femmes, à la culpabilité, son obsession d’écrire, ce qui était pour lui une chose fondamentale et pourtant il a demandé à son meilleur ami de brûler toute son œuvre à sa mort. [...]
C’est au Centre Culturel Jacques Franck, puisque le Rideau est toujours nomade [...]
Olivier Renotte © La Conspiration des planches - Radio Campus 10/10/10
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Écoutez L'ENTRETIEN-PORTRAIT de Pascal Crochet
Pascale Seys @ Le Grand Charivari - Musiq3/RTBF 13/10/2012
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