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elle(s)

sylvie landuyt

12 > 24.01


REPRISE

SUCCÈS DU OFF AVIGNON 2015 / Théâtre des Doms.

Avec Jessica Fanhan, Sylvie Landuyt et le guitariste Ruggero Catania.

Prix de la Critique 2014
Meilleur espoir féminin Jessica Fanhan.
Meilleure auteure Sylvie Landuyt


ON M'A DIT QUE J'ÉTAIS UNE FILLE, ALORS J'AI FAIT LA FILLE

Qu'éprouvent les femmes d'aujourd'hui ? Qui sont-elles ? De nouvelles guerrières insoumises ? Des sujets aliénés par besoin de reconnaissance ? Des orphelines de Simone de Beauvoir ?
Percutant et électrique, Elle(s) explore les univers croisés d'une jeune fille fantasque, qui laisse virevolter les mots d'une identité à l'autre, et d'une mère déjantée qui dit sa rage en chansons.

Elle(s) nous a époustouflés.Un dialogue de toute beauté.
Sexy, virevoltant, intelligent et d'une poésie sauvage. **** Le Soir

Spectacle stupéfiant d'originalité et de justesse. Elle(s) déménage !
Une ode aux femmes et un cri de colère contre les stéréotypes. ***
La Libre Belgique

Tout simplement sublime. Jessica Fanhan est cent, est mille.
Plaisir d'offrir

NL Een jong excentriek meisje. Een gestoorde moeder.
Een dialoog die barst van schoonheid. Sexy, wervelend, intelligent en een staaltje van ongetemde poëzie ****
Le Soir


rencontre ME 20 JAN APRÈS SPECTACLE
DÉBAT DU BOUT DU BAR
animé par Michael Delaunoy.
Avec Sylvie Landuyt et Philippe Hellebois, psychanalyste et auteur de Lacan lecteur de Gide (Éditions Michèle, 2011) et Histoires salées en psychanalyse (Navarin/Le Champ Freudien, 2013).


Écriture & mise en scène Sylvie Landuyt / Scénographie Vincent Bresmal / Lumières Guy Simard / Création sonore Ruggero Catania / Costumes Sylvie Landuyt / Coaching mouvement Edith Depaule / Direction technique Raymond Delepierre / Référent technique Patrick Pagnoulle / Régie lumières Gauthier Minne / Régie son Nicolas Stroïnovsky / Habilleuse Nina Juncker.

Le texte est édité chez Lansman Éditeur 2015.

Création le 20 mai 2014 au Rideau de Bruxelles.
Coproduction Rideau de Bruxelles
/ manège.mons-Centre Dramatique / Bad Ass Cie.
Avec l'aide du Centre des Arts scéniques.
Le texte du spectacle a été́ écrit en résidence à la Chartreuse Villeneuve-lez-Avignon, avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

Elle(s) nous a époustouflés. Un dialogue de toute beauté.
Sexy, virevoltant, intelligent et d'une beauté sauvage.**** LE SOIR

Spectacle stupéfiant d'originalité et de justesse.
Elle(s) déménage ! Une ode aux femmes et un cri de colère contre les stéréotypes.***
LA LIBRE BELGIQUE

Tout simplement sublime. Jessica Fanhan est cent, est mille. PLAISIR D'OFFRIR

Elle(s) est la pièce de Sylvie Landuyt, une artiste totale, équilibriste indisciplinée qui ne cesse d'ajuster sa vue cherchant l'égalité des regards dans un vrai-faux huis clos. De la pure poésie rock, pour un hommage à double fond à ce que nous sommes et à ce que nous ne sommes surtout pas, nous les femmes. Alors, pour ré-éclairer notre présent et qui sait, notre futur, on chante. RTBF.BE


la femme en kaléidoscope

[...] Ce spectacle stupéfiant d'originalité et de justesse autant dans la forme que dans le propos ne vole pas ses trois nominations aux Prix de la Critique : meilleur auteur, meilleure création artistique et technique et meilleur espoir féminin pour Jessica Fanhan.

 La jeune comédienne incarne une petite fille qui s'imagine adulte et donc femme. Femme de ménage, femme d'affaires, actrice porno, femme hystérique, naïve, séductrice, blessée, en questionnement, elle endosse tour à tour ces archétypes féminins dans un jeu de caméléon fascinant. En écho à ses interrogations, Sylvie Landuyt incarne la figure de la mère. Une mère qui peine à apporter des réponses à sa fille, une mère usée par des années de mariage, une femme qui n'existe plus aux yeux des autres et en particulier ceux de son mari, une femme lasse qui finit par se laisser engloutir par l'eau de sa baignoire.

Rock'n'roll

Aux monologues de la fille répondent les chants de la mère, accompagnés des riffs de la guitare électrique de Ruggero Catania. La voix chaude de Sylvie Landuyt entonne des airs bien connus de "Laisse tomber les filles" de France Gall à "Bang Bang (My Baby shot me down)" en passant par "One Word" de Kelly Osbourne dans une atmosphère de concert de rock.

 Entre les morceaux qui se fondent parfaitement dans le spectacle et nourrissent le dialogue entre la mère et la fille et l'interprétation de Jessica Fanhan parfois déchaînée mais toujours précise, "Elle(s)" déménage !

Toutes les femmes

Sur la scène traversée d'une longue table où trônent une dizaine de paires de chaussures colorées aux talons vertigineux, Sylvie Landuyt et Jessica Fanhan parviennent à dresser un portrait de la femme, de toutes les femmes. Grâce aux stéréotypes et à tous ces personnages imaginés, Sylvie Landuyt porte son propos avec brio : dès la naissance le "c'est une fille !" circonscrit la vie des femmes, or rien ne peut les enfermer dans des carcans, rien ne peut les définir ou les catégoriser. Une, autre et toutes à la fois, gentille, douce, polie mais aussi enragée, criant sa colère et envoyant tout valser, la femme est multiple, insaisissable et pleine de contradictions dans "Elle(s)". Voici un spectacle féministe, une ode aux femmes et un cri de colère contre les stéréotypes qui les enserrent.

Camille de Marcilly © La Libre Belgique 10/07/2014

Don Juan Addiction / Elle(s) : ça y est, on le tient notre spectacle féministe !

[...] Elles(s), (...) nous a vraiment époustouflés. Après la révolte, la Femme creuse les chemins qui s'ouvrent à elle. Une fois libérée des clichés, elle devient celle qui parle, celle qui crée, celle qui cherche la vérité. « La femme aussi sera poète », écrivait Rimbaud. Sylvie Landuyt s'y essaie dans un dialogue de toute beauté, entre une mère et sa fille. Cela devient l'histoire d'une petite fille qui invente de nouveaux mots pour recoller les morceaux, qui cherche les images qui vont la dessiner, qui traverse tous les possibles en espérant combler le vide laissée par le naufrage de sa mère, et les atermoiements de la société. « On m'a dit que j'étais une fille, alors j'ai fait la fille. On m'a dit que j'étais jolie, alors j'ai appris à dire merci. » Comment sortir de ces rails ?
Femme de ménage, actrice porno, femme d'affaires influente : Jessica Fanhan déploie un vertigineux kaléidoscope féminin et accomplit une performance stupéfiante. Naïve, enragée, taquine, elle semble porter en elle cent ans de combats et de questionnements. Jouer les guerrières chez Tarantino ou les grandes amoureuses dans Casablanca ? Nafissatou Diallo ou une Femen ? Une femme sans corps ou une bombe de féminité ?
Ses dilemmes s'entrechoquent face à une mère (Sylvie Landuyt, une présence et une voix électriques) cassée par le couple, les enfants, les rêves avortés. Une femme imparfaite qui noie sa mélancolie dans les ritournelles (« Laisse tomber les filles » de France Gall ou « One Word » de Kelly Osbourne). Entre la mère et la fille, on exécute une traversée houleuse, joyeuse et désespérée, de la femme. Entre la première, éreintée, et la seconde, femme nouvelle qui n'a encore rien choisi, tout est possible. C'est cela finalement le plus exaltant !

Catherine Makereel © Le Soir 22/05/2014

L'infinie femme


[...] Elle(s) (...) est tout simplement sublime avec le percutant et poignant monologue d'une enfant, d'une femme qui fouille à sa propre recherche, entre ses racines et tous les clichés qui
empêtrent sa vie.
Elle s'invente des destins, cherche à recoller les morceaux entre les bribes d'une existence ratée, laissées par sa mère et le préformatage infligé depuis notre enfance.
Superbe, dans ce qu'il convient d'appeler une performance d'actrice, Jessica Fanhan est cent, est mille.
A la fois, porte-drapeau de l'opprimée, profiteuse, vénale, cocasse, fragile P.D.G délaissée, forte, attendrissante, blessée, actrice porno, guerrière, passionaria, elle questionne sa mère (Sylvie Landuyt), une femme usée et désabusée.
Naïveté et cynisme, résignation et force de vivre s'affrontent dans un duel où tout est possible.
Rarement la femme, son questionnement et ses besoins n'auront été abordés avec autant de profondeur, derrière parfois l'apparente légèreté du propos.

© www.plaisirdoffrir.be

féminin en entrelacs

Après Don Juan Addiction, Sylvie Landuyt met en scène Elle(s), un vrai-faux huis clos.
Les femmes au cœur de l'œuvre.

Pièce de théâtre, pièce de concert/performance, pièce de femmes, pièce striptease, polar nocturne, pièce sur les femmes, pièce eau de rose, pièce traité de guerre des sexes, pièce boudoir, pièce pamphlet. L'écrivaine, metteure en scène et interprète Sylvie Landuyt (Meilleure auteure/Prix de la critique 2014 en Belgique) crée Elle(s) dans un champ, des genres et des mondes à connotation ultra/féminine. Il y a la mère (Sylvie Landuyt) et la petite fille (Jessica Fanhan, Meilleur espoir féminin/Prix de la critique 2014 en Belgique) qui se (nous) raconte des histoires. Elle(s) est la femme et toutes les femmes aux chaussures/Betty Boop rouges, bleues, dorées, pailletées (etc.) dupliquées à l'infini sur le plateau, avec grâce, sensibilité et intégrité. Elle laisse sourdre d'étonnantes résonnances collectives et intimes.

Le simple fait de savoir que c'est le regard d'une femme posé sur les femmes crée des interrogations troubles. S'agit-il de portraits de femmes vus par une femme ? Peut-on penser une œuvre à l'aune seule de la féminité ? S'agit-il d'une pièce féminine faite par une femme ? Sylvie Landuyt veut-elle nous dire que la carence de la représentation des femmes dans les œuvres des hommes est telle qu'elle veut proposer une vision propre, comme une urgence ? La mainmise apparente des hommes sur le destin des femmes depuis des générations procède t-elle d'un pouvoir réel ou d'un pouvoir symbolique ? Il y a aussi dans le contrechamp, la question éminemment politique (clichée ?) excédant la part artistique : est-ce plus difficile pour une femme d'être écrivaine, metteure en scène ou interprète (encore aujourd'hui) ? Cette même question nous ferme t-elle plus l'horizon qu'elle ne l'ouvre ? Même si Elle(s) exhume tous les imaginaires normés, limités par la peur pour mieux les tuer, les questions demeurent en suspens, ouvertes dans un abîme de perplexité. Elles nous oppressent. On éprouve un sentiment d'étouffement.

Sylvie Landuyt semble vouloir ouvrir une fenêtre. Son écriture travaille à la manière du rock'n'roll, sur le riff de la guitare de Rugerro Catania, un incroyable syncrétisme d'archétypes et d'attitudes féminins, délivrés de toutes les saillies moralistes : amoureuse, guerrière, amante, mère, militante, etc. Elle(s) se définit ainsi par collages de séquences disparates qui, pourtant, fusionnent naturellement pour former un tout plastique, entre une vision ouvertement désirante et fantasmagorique (faussement mineure) et une observation réaliste du réel. Cette ambivalence pour mieux chercher de l'utopie culmine dans les instants d'abandon (presque mue) qui vont de pair avec la musique pop et rejoignent l'errance mélancolique au parfum d'irrémédiable : Bang Bang (Nancy Sinatra), Don't me be misunderstood (Nina Simon), One Word (Kelly Osbourne), etc.

Elle(s) est la pièce de Sylvie Landuyt, une artiste totale, équilibriste indisciplinée qui ne cesse d'ajuster sa vue cherchant l'égalité des regards dans un vrai-faux huis clos. De la pure poésie rock, pour un hommage à double fond à ce que nous sommes et à ce que nous ne sommes surtout pas, nous les femmes. Alors, pour ré-éclairer notre présent et qui sait, notre futur, on chante.

Sylvia Botella © Rtbf.be 24/07/2015

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    • 20:30 les mar, jeu, ven et sam
      19:30 les mercredis
      15:00 les dimanches

      Durée du spectacle : 01:10

      Billetterie 02 737 16 01
      14h -18h  mardi > vendredi
      + samedi de représentation

    © signélazer
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