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Pylade

Pier Paolo Pasolini / Lazare Gousseau

accueil

Avec Jacques Bruckmann, Marie Bruckmann, Paul Camus, Arnaud Chéron, Laurence Crémoux, Guillaume Doucet, Renaud Garnier-Fourniguet, Lazare Gousseau, Alizée Larsimont, Jean-Claude Luçon, Marie Luçon, Pauline Méreuze, Mathias Rouet.

Chaque victoire est aussi une défaite


Après Affabulazione et Bête de style, le Rideau poursuit l’exploration du théâtre de Pasolini. Grande fresque épique, Pylade questionne les fondements de la démocratie : ce moment-clé où le pouvoir de décision des hommes s’affranchit du jugement des dieux. Dans la foulée, c’est tout le XXe siècle que Pasolini parcourt avec âpreté et légèreté : communisme, fascisme, société de consommation…

Lazare Gousseau rassemble spectateurs, acteurs et musiciens dans un espace industriel éclairé par la lumière déclinante du jour. Fragile communauté humaine d’un soir, invitée à s’interroger sur le sens de toute communauté humaine.


Un spectacle de la Péridurale.

Texte français Michèle Fabien et Titina Maselli. Actes Sud, 1995.
Mise en scène Lazare Gousseau / Collaboration artistique Marie Luçon / Dramaturgie Thibault Taconet / Scénographie Didier Payen / Costumes Marguerite Bordat / Lumière Caspar Langhoff / Musique Renaud Garnier-Fourniguet (guitare), Jean-Claude Luçon (violon), Raphaël Parseihian (composition électro-acoustique en multidiffusion) / Dispositif sonore Brane Project.

Le texte de la pièce est publié aux éditions Actes Sud, 1995.

Coproduction Rideau de Bruxelles / Carthago Delenda Est.
Avec le soutien de Théâtre & Publics (Liège), le Festival Premiers Actes et La Maison du Comédien Maria Casarès.

Élu meilleur scénographie par les Prix de la Critique, le dispositif se veut un lieu éclaté, qui désaxe les points de vue.
*** Mad/Le Soir

Pièce belle mais exigeante, dont on ne peut ressortir sans avoir nourri sa réflexion.
L'Echo

On échappe au théâtre d'idée pur et dur parce qu'il y a ce langage poétique qui est tout à fait magnifique.
Musiq 3/ RTBF

Une pièce où le fait politique est donc fort mais il y a aussi la beauté du texte.
Télé-Bruxelles

Servi par une quinzaine de comédiens au jeu et au costume d'une remarquable sobriété.
Let's Motiv

PYLADE, COLOSSE AUX (BEAUX) PIEDS D'ARGILE

Ce fut une belle découverte en 2010. « Pylade » de Pasolini revient au carthago Delenda Est. […]

Il y a d’abord le lieu, Carthago Delenda Est : vaste hangar qui accueille les spectateurs sur un sol brut de béton. […] Élu meilleur scénographie par les Prix de la Critique, le dispositif se veut un lieu éclaté, qui désaxe les points de vue. […]

La pièce récompense nos efforts avec une mise en scène sans chichis décoratifs, du théâtre à mains nues, une vingtaine d’artistes en habits ordinaires, trimballant une franchise naïve ou fiévreuse, dans de régulières prises à témoins du public. La pièce regorge de tableaux intenses : des Euménides, aux voix surnaturelles, une Athéna littéralement scintillante, un violon et une guitare électrique pour caresser l’intrigue […].


 Catherine Makereel © Mad/ Le Soir 12/09/2012

DÉMOCRATIE ET CIE

Il est 19h et, pendant une heure, c’est à la lumière naturelle que la pièce va se jouer. […]

Les frontières sont quasi abolies et cela se prête parfaitement à cette pièce qui interroge la communauté, l’organisation de la vie ensemble. Et la sobriété des lieux, des décors, des costumes (jeans/chemise) sied parfaitement à al mise en scène. […]

Dans « Pylade », ce sont les mots qui ont le premier rôle. On est dans le théâtre de la parole. Des mots que mène et démène Pasolini pour peindre un tableau du XXème siècle […].

Cette version de « Pylade », réputé difficile à monter, maintient l’attention du spectateur grâce à une diction claire, attractive mais sans fioritures des acteurs. Le travail sur les lumières est tout aussi admirable. Pièce belle mais exigeante, dont on ne peut ressortir sans avoir nourri sa réflexion.

Cécile Berthaud © L'Echo 15/09/2012

Pour cette reprise, un lieu : Carthago Delenda Est. Un lieu tout à fait extraordinaire. Difficile pour un théâtre de trouver un lieu pour se poser, sans déranger tout le monde. Et original. C’est le cas ici puisque Carthago pour les intimes est une ancienne fabrique de construction de volets métalliques. Ce sont des espaces magnifiques investis il y a 3 ans par une jeune compagnie « la Péridurale ».  […]

Pasolini met en scène trois opinions différentes qui sont respectivement incarnées par un personnage : Electre, qui manifeste un culte obscurantiste de la grandeur du passé, Oreste qui fonde la démocratie dite bourgeoise selon les idées de Pasolini ; démocratie libérale qui va déboucher sur la société capitaliste, et Pylade (dans lequel Pasolini probablement se projette), l’utopiste,qui se sépare des deux autres pour se joindre à la révolte des paysans mais qui échoue.

Comme Antoine Laubin qui disait tout le bien qu’il pense de ce spectacle, je dirais la même chose. C’est un véritable défi pour une jeune compagnie. Ce texte de Pasolini, rarement joué, […] est un texte assez ardu. Ce qui est magnifique, comme souvent chez Pasolini, c’est qu’on échappe au théâtre d’idée pur et dur parce qu’il y a ce langage poétique qui est tout à fait magnifique. Cette pièce est prise à bras le corps par de jeunes comédiens très engagés. Et la mise en scène est très belle car elle tient compte de ce lieu.

Dominique Mussche © Musiq3 / RTBF 15/09/2012

« PYLADE », NOUVELLE PRODUCTION DU RIDEAU

Dernière répétition et mise en place de Pylade. Ce ne sont pas moins de 13 comédiens qui sont en scène pour cette œuvre de Pasolini écrite en 1966 et présentée par la troupe de la Péridurale. Une grande fresque épique qui questionne les fondements de la démocratie. […]

Une pièce où le fait politique est donc fort mais il y a aussi la beauté du texte. Il s’agit ici d’un beau poème en vers libres, faisant partie des œuvres de ce que Pasolini appelait le « théâtre de la parole ».

Dominique Brynaert et Fréderic De Henau © Télébruxelles 12/09/2012

Le trône d'Argos est vacant, n'attendant que son roi, Oreste. Mais ce dernier a voyagé, découvert la démocratie et, épaulé de son loyal cousin Pylade, souhaite en finir avec la monarchie. Jusqu'à ce qu'il hume le parfum du pouvoir et trahisse ses idéaux...

Rédigée par Pier Paolo Pasolini en 1966, cette poésie en vers libres, adaptée ici par Lazare Gousseau, est un brûlot contre les tragédies politiques du XXè siècle, la société de consommation et, surtout, constitue un parfait exemple de ce que Pasolini nommait le théâtre de la parole. Ancienne usine de menuiserie métallique et de soudure, Le Carthago Delenda Est accueille cette représentation dans un vaste decorum manufacturier. Un lieu idéal pour défendre ce pamphlet contre la vanité du pouvoir, servi par une quinzaine de comédiens au jeu et au costume d'une remarquable sobriété.

Florian Koldyka © Let's Motiv 09/2012

Pour en savoir plus sur Pylade, nous vous proposons de lire le dossier de pédagogique. Ce dossier reprend une présentation et une interview du metteur en scène, une présentation de l'auteur et des comédiens et quelques informations sur les thématiques du spectacle.

Au Rideau

Jeu13.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Ven14.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Sam15.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Mer19.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Jeu20.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Ven21.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Sam22.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Mer26.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Jeu27.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Ven28.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est
Sam29.09.12 19:00 [fr] Carthago delenda est

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    • rencontres
      ME 19 & 26 SEPT
      après-spectacle avec Lazare Gousseau et l'équipe de création

      durée du spectacle : 03:00 entracte compris
    © signélazer
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