nuit avec ombres
en COULEURS
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06.02 > 27.02
 

Durée : 01:50

 

 

auteur PAUL WILLEMS
MISE EN SCENE Frédéric dussenne
 
   

Une fable poétique de Paul Willems qui vaut le déplacement

Les amoureux de théâtre poétique, quasi surréaliste, doivent se précipiter à Charleroi, au Théâtre de l’Ancre. Frédéric Dussenne y met en scène une œuvre de Paul Willems, rarement jouée, « Nuit avec ombres en couleurs ». Le chat Apostrophe raconte et commente l’histoire d’un double trio, une femme riche et ses deux amants, et un trio d’adolescents, un jeune homme pris entre sa sœur possessive  et une amoureuse réelle plus le fantôme de sa fiancée morte. Compliqué ? Oui et non, car la mise en scène de Frédéric Dussenne, aidé par une scénographie simple et subtile de Vincent Lemaire permet de passer habilement du rêve halluciné à la réalité la plus prosaïque. Le trio d’adultes (irrésistibles Bernard Sens, Pascale Vyvère et Thierry Hellin) introduit des moments de farce vaudevillesque dans un monde envahi de pulsions de mort et de vie. Six jeunes acteurs donnent à leurs aînés une réplique prometteuse. Un spectacle à faire circuler d’urgence à Bruxelles et en Wallonie.

Christian Jade © RTBF

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Nuit avec ombres en couleurs * * * *

 

Magnifique spectacle de Frédéric Dussenne en hommage à l’œuvre de Paul Willems, disparu voici dix ans. Dans la veine pleine de sobriété qui est la sienne, Dussenne investit la féerie de sa juste mesure d’angoisse existentielle. Les comédiens sont parfaitement unis dans cette plongée à la fois onirique et concrète dans notre part d’indicible. Ils nous donnent exactement ce qu’on attend du théâtre, un supplément d’être.

Philip Tirard © La Libre Belgique
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Un duo Dussenne-Willems

 

Il est des filiations artistiques comme des évidences au-delà des générations. Celle qui unit l’auteur Paul Willems (1912-1997) et le metteur en scène Frédéric Dussenne garde cette aura magique, depuis un premier «Elle disait dormir pour mourir » en 1985, suivi d’autres perles, jusqu’à cette très belle, légère et profonde, drôle et tragique « Nuit avec ombres en couleurs ».

Abandonnez le réel et la logique pour entrer dans cet univers où l’on vit, meurt, se suicide, où l’on rêve d’être capable d’un sanglot, le tout sous le regard et à l’invocation d’un chat noir et de son ombre blanche.

Qui d’autre que Dussenne peut obtenir de ses acteurs, vieux complices ou tout jeunes comédiens, ce jeu en froissements de rêve et de concret, de rire et d’émotions, cette légèreté de touche un peu douloureuse, ces variations de tempos, dégagées des didascalies touffues de l’auteur ?

Michèle Friche © Le Soir 09/11/2007


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Après « Elle disait dormir pour mourir » et « Les miroirs d’Ostende »,  Frédéric Dussenne monte un autre chef-d’œuvre de Paul Willems.

 

Une histoire douloureuse que Paul Willems traite comme une comédie. Des personnages cocasses qui parlent le langage des poètes surréalistes, un langage faiseur d’images.
Une histoire douloureuse que Frédéric Dussenne traite dans l’intimité des lumières de Renaud Ceulemans.

On avait déjà aimé dans « Elle disait dormir pour mourir » et « Miroirs d’Ostende », le subtil dosage de légèreté et de profondeur que le metteur en scène savait faire ressortir des textes de Willems. On aime la drôlerie et la profondeur qu’il fait rendre aux comédiens. Tous, chacun dans leur style, efficients.
Quand Dussenne visite Paul Willems c’est le régal assuré.

Nelly Brousmiche © Vers l’Avenir  12/11/2007


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