|
 |
 |
antilopes |
création en Belgique
|
|
auteur henning mankell
mise en scène christophe sermet [artiste associé au Rideau] |
|
|
|
Les grenouilles coassent. L’hippopotame soupire. L’Homme et la Femme attendent. Dernier soir en Afrique pour un vieux routard de l’aide au développement et sa femme, corps et âmes blancs rongés jusqu’à l’os par le Continent noir. Au cœur des ténèbres moites et menaçantes, Monsieur et Madame soldent leur compte. Ils ressassent cette Afrique qu’ils avaient rêvée différente. Attendent fiévreusement leur successeur, prochain sacrifice de l’Occident et de sa mauvaise conscience. Avec cette pièce délirante du maître du polar suédois Henning Mankell, Christophe Sermet poursuit son exploration jubilatoire de la comédie noire. |
 |
 |
occident |
création
|
|
auteur rÉmi de vos
mise en scène frÉdÉric dussenne [artiste associé au Rideau] |
|
|
|
L’Occident s’emmerde alors il boit. Il aime regarder les morts à la télé.
S’il est une femme il reste à la maison. S’il est un homme, il va au Palace avec son copain Mohamed. Au Palace, il y a des Yougoslaves. Les Yougoslaves sont doués pour les langues. Ils apprennent le français et cassent la gueule aux Arabes. Un jour, ils cassent même la gueule à Mohamed.
C’est nu et cru comme un match de boxe. Ca s’appelle Occident. Un texte au vitriol du Français Rémi De Vos. C’est drôle et effarant. Ca nous ressemble. |
SPECTACLES PASSÉS
 |
 |
Bête de style |
création en belgique
|
|
auteur pier paolo pasolini
mise en scène frédéric dussenne [artiste associé au Rideau] |
|
|
|
16 janvier 1969. Prague. Jan Palach, étudiant tchécoslovaque de 21 ans, s’immole par le feu pour protester contre l’invasion de son pays par l’Union Soviétique. Dans Bête de style, qu’il qualifiait d’autobiographie, Pasolini emprunte le prénom et la figure mythique de Jan Palach pour les mêler à son propre destin. Poète communiste engagé dans le siècle, exalté par la naissance de son œuvre et la découverte de sa sexualité, Pasolini/Jan concentre en lui-même la tragédie du XXe siècle. A la suite du retentissant Affabulazione, Frédéric Dussenne présente le deuxième volet de son diptyque Pasolini. Un spectacle épique entrecoupé de musique et de chants. |

 |
|
r.w. |
(PREMIER dialogue) |
reprise
&
création |
|
& |
(deuxième dialogue) |
|
|
|
auteur robert walSer
conception & mise en scène pascal crochet |
|
|
|
Quand un grand écrivain de l’infiniment petit rencontre des corps d’acteurs infiniment proches, cela donne R.W.
Se faire humble. Telle est la réponse que Robert Walser (auteur suisse allemand admiré par Zweig, Kafka et Musil) adresse à la violence et à l’individualisme du XXe siècle. La saison dernière, Pascal Crochet et son équipe entraient en résonance intime avec cette œuvre, réalisant R.W. (premier dialogue), petit bijou de délicatesse et d’étrangeté. L’aventure se poursuit : reprise de R.W. (premier dialogue) et création de R.W. (deuxième dialogue).
Deux dialogues qui laissent se déployer tantôt les mots, tantôt les corps funambules des acteurs. Un premier où il est question d’une halte provisoire dans une fragile maison de carton. Un deuxième qui nous conduit de par le vaste monde en une errance perpétuelle.
Deux voyages en un pays où l’on cultive l’humour, la joie et le désenchantement, et où « le cœur menace de s’envoler vers le ciel ». |
 |
 |
barbelo,
à propos de chiens
et d'enfants |
création
en
français
|
|
auteur biljana srbljanovic
mise en scène anne bisang |
|
|
|
C’est donc une pièce à propos de chiens et d’enfants,
d’un homme politique effrayé par la boulimie de son fils de 8 ans,
d’une femme qui accouche d’un mystère mais pas d’enfant,
d’un vagabond qui appelle son chien « maman ».
À propos d’errances et de retrouvailles.
L’auteure serbe Biljana Srbljanovic a conquis les scènes européennes. Dans Barbelo…, elle dit le désarroi d’un monde en transition qui, dix ans après la guerre en Yougoslavie, tente de recoller les morceaux. Anne Bisang propulse ses acteurs belges et suisses dans un kaléidoscope tragi-comique. Une déflagration. |
 |
 |
causerie sur
Le lemming |
accueil
|
|
auteurS elisabeth ancion & françois-michel van der rest
mise en scène elisabeth ancion |
|
|
|
Vous ne savez pas grand-chose du lemming ?
Ou même rien du tout ?
Pas de panique ! L’orateur est là pour vous éclairer, aussi sûrement qu’un lampadaire sur une autoroute belge. Jules Verne, la guerre froide, Walt Disney, les Inuits, les yeux des Barbies ou encore la composition des Bifi : un joyeux fourre-tout qui en dit long sur notre condition humaine. Un voyage décalé, savoureux… et instructif destiné à tous les publics. Déjà 80 représentations en France et en Belgique ! |
 |
 |
hamelin |
reprise
+
tournée
|
|
auteur juan mayorga
mise en scène christophe sermet [artiste associé au Rideau] |
|
|
|
Hamelin, c’est le conte d’une ville qui n’a pas su aimer ses enfants.
Peut-être le conte de votre ville. Une ville où un honnête bourgeois peut gagner la confiance d’une humble famille pour approcher ses enfants. Un juge s’apprête à ordonner une série d’arrestations…
L’écriture incisive de Juan Mayorga se révèle pleinement dans les mains de Christophe Sermet. Salué par une multitude de prix (Espagne, France, Belgique), invité au Théâtre des Doms (Festival d’Avignon), Hamelin se met en route pour une tournée internationale. |
 |
 |
pecora nera |
reprise
+
tournée |
|
auteur ascanio celestini
mise en scène pietro pizzuti |
|
|
|
Je suis né dans les années ’60. Les fabuleuses années ’60.
Et tous les lundis, Nonna apportait à la bonne sœur péteuse de l’Institut, des œufs qui sentaient encore le cul de la poule. L’institut, c’est une espèce de planétarium où on soigne le cerveau avec l’électricité. C’est là que j’ai rencontré ce fou de Nicola…
Encore un fabuleux récit d’Ascanio Celestini. Des personnages hilarants et savoureux. Un spectacle Pizzuti/Bison, parsemé d'imprévisibles illuminations. |
 |
 |
himmelweg |
création en belgique
|
|
auteur juan mayorga
mise en scène jasmina douieb |
|
|
|
Il y a ce que l’on voit, ce que l’on veut bien voir et ce que,
saturé d’images, on ne voit plus. Non loin de Berlin, pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp de civils. Ici, un vieil homme se promène, un couple prend l’air sur un banc, des enfants jouent à la toupie. Là, le sourire de bienvenue du maire de ce « charmant ghetto juif ». Et si tout ceci n’était que mise en scène imaginée par les nazis, macabre artifice destiné au regard du délégué de la Croix-Rouge ? S’inspirant du camp de concentration « modèle » de Theresienstadt, Mayorga écrit un texte fascinant sur notre étonnante capacité à nous aveugler. Après Hamelin, nouvelle création en Belgique d’un chef-d’œuvre du grand dramaturge espagnol. |
|