r.W. (PRemier dialogue)
création
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11 > 17.01

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

auteur robert walser
mise en scène pascal crochet
LE RIDEAU
au THÉÂTRE OCÉAN NORD
rue Vandeweyer 63-65
1030 BrBruxelles
 
   
   

l'art poétique de pascal crochet

 

Un spectacle magique, peuplé de bribes de textes rares empruntées à l'écrivain Robert Walser. Une dramaturgie subtile du Rideau de Bruxelles, mise en scène à l'Océan Nord. Une pièce sur le rapport au monde et l'enfant qui sommeille en l'homme.

(...)
Il y a de la magie dans ce spectacle de Pascal Crochet, une écriture scénique, en délicatesse, en humilité. Ce R.W. (premier dialogue) est glané dans l'œuvre de l'écrivain suisse-allemand Robert Walser, dans L'homme à tout faire, Les enfants Tanners, L'institut Benjamenta, Rêveries et Le brigand. Ces bribes de textes rares se disent comme s'ils s'envolaient de la page au lecteur, sans la moindre surcharge.

Pascal Crochet a réuni ici une très fine équipe de passeurs de langue, mais pas seulement. Ses interprètes – Cécile Leburton, Anna Cervinka, François Delcambre, Etienne Van der Belen, Simon Wauters et Thierry Lefevre – ont tissé de leur corps, de leur regard, une partition subtile qui a la rigueur de la fugue et le mystère d'un prélude.

(...)
Très peu d'accessoires (petite maison de carton, panneaux peints, etc.) et des plages sonores importantes, très soignées : tout ici sert une dramaturgie subtile. Cette production du Rideau accueillie à Océan Nord, sera poursuivie et amplifiée la saison prochaine.


Michèle Friche © Le Soir 13/01/2010

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tout en gestes

Coup de coeur

 

Si Pascal Crochet pénètre l'oeuvre énigmatique de Robert Walser, ce n'est pas pour nous la donner sur une scène d'argent. Dans ce premier dialogue, tout est suggestion, abstraction par le geste, épure. Pourtant, les six comédiens, aidés par un décor sonore et lunmineux finement aboutis, réussissent le pari de nous donner envie de lire, ou d'entendre à nouveau la voix de l'infiniment petit.
(...)
La quarantaine de spectateurs, réunie dans la petite salle de l'Océan Nord, ne cherchera pas le rationnel, la compréhension. Comme dans "Une nuit, toutes nos nuits", Pascal Crochet nous invite à nous laisser envahir par les images, bercer par la beauté des textes interprétés avec brillo et simplicité, captiver par l'univers d'un auteur sans vouloir le réduire à une représentation figée. D'ailleurs, le travail continue au Rideau la saison prochaine...



JulieLemaire © http://ruedutheatre.eu 14/01/2010

 

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R.W. l'homme à tout faire

 

Pascal Crochet livre un “premier dialogue” avec l’œuvre de Robert Walser, faite de détails et d’errance.

 

(...) Or si l’espace est clos, le champ qu’il ouvre, lui, semble n’avoir ni murs ni frontières. Aussi le metteur en scène et les comédiens ont-ils élaboré un parcours plutôt qu’un récit : un dialogue au sens étymologique où l’on suit la pensée d’un auteur de poésie et de prose, de romans et de nouvelles, de microgrammes, une pensée mouvementée, énigmatique, soucieuse du beau et de l’infime. "R.W." ne prétend dès lors ni à l’exhaustivité ni à la narration. En prenant le risque peut-être d’égarer le spectateur, le spectacle se donne la chance de l’éveiller aussi bien à ses détails, qu’ils soient sonores (Pascal Crochet et Hélène Bourgois) ou visuels, qu’ils relèvent du souvenir ombrageux ou de l’instant lumineux.

Il nous paraît rare, au théâtre, de concilier si finement les parties et le tout, la minutie et une fascinante forme d’abandon.



Marie Baudet © La Libre Belgique 15/01/2010

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