FAUSTO PARAVIDINO
À peine trente ans et déjà neuf pièces traduites et jouées dans le monde entier. Genova 01 est programmée cette saison au Théâtre National, au Théâtre de La Colline à Paris, ailleurs encore, tandis que le Rideau reprend Nature morte dans un fossé. Fausto Paravidino écrit avec ce qu’il est, une jeunesse pleine de désirs de changement et de révolte, portée par une vigilance citoyenne, une soif d’autres rapports, humains, économiques, politiques. Il écrit contre cette forme de globalisation de la médiocrité, de l’affadissement qui formate les goûts et les consciences.
Qu’il évoque le sommet du G8 (Genova 01) ou les jeux de pouvoir qui déteignent sur les rapports individuels(Peanuts), chacune de ses pièces est une nouvelle approche de la réalité. Fausto Paradivino secoue (La maladie de la famille M) les consciences frappées d’une apathie infectieuse. Lui qui aime autant le dessinateur Schultz que Beckett ou Pinter, a un style inédit au théâtre, entre polar et bande dessinée, poésie minimaliste et agit prop.
« J’écris comme les gens parlent. Je m’efforce dans tout ce que je fais de travailler dans ce sens. Je soutiens que la réalité telle qu’elle nous apparaît est souvent plus intéressante qu’un raisonnement articulé autour de la réalité. »
Acteur, auteur, scénariste et réalisateur pour le cinéma (Texas) et la télévision, Fausto Paravidino a été sollicité par le Royal Court de Londres pour écrire, et a vu ses pièces primées plus d’une fois. Il exprime parfaitement le décalage entre les aspirations profondes de chacun et les contingences d’une société à courte vue, en déficit d’idéal.
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