suspense et suspens
Jules-Henri Marchant à la mise en scène, Pietro Pizzuti pour le texte français, et un épatant sextuor d'acteurs. Nature morte dans un fossé : réussite au Rideau.
De Fausto Paravidino, on découvrait en février dernier «Peanuts»
par la Cie Sequenza. Un ton singulier, des audaces scéniques,
un résultat mitigé mais de quoi capter l'attention
sur un jeune auteur - il aura trente ans dans deux mois - pour
qui «la littérature est la réalité
du jour d'avant telle que je me la rappelle le jour d'après».
Aussi acteur, metteur en scène, traducteur, scénariste,
il écrit sa première pièce à vingt
ans, bientôt suivie de plusieurs autres.
«Natura morta in un fosso» (2001) est publié
en français par L'Arche, dans une traduction de Pietro
Pizzuti - homme aux talents multiples lui aussi. C'est donc d'une
langue puissante dans sa simplicité, pure non par souci
puriste mais par son naturel confondant, économe mais jamais
avare, que s'est emparé Jules- Henri Marchant pour cette
création au Rideau. Une langue, une écriture: encore
faut-il les faire entendre. Soit. Un sextuor sans reproche porte
haut cette histoire de meurtre, cette enquête, ce défilé
de témoins proches ou lointains.
Fin de nuit arrosée; un garçon (Sébastien
Dutrieux, blond et nonchalant) découvre dans un fossé
le cadavre d'une jeune femme. L'inspecteur Salti (un Angelo Bison
mi-solide mi-désabusé) se met au travail. «C'est
la poisse. Jeune fille blanche, nue, morte assassinée,
ça fait scoop et avec les scoops on bosse mal.» Superviser
l'intervention du médecin légiste, tenir éveillé
à coups de cigarettes et de café, entendre les témoins,
démêler l'écheveau, patiemment. Il y aura
la mère d'Elisa, Mme Orlando (Janine Godinas, éplorée
mais précise, révoltée mais digne), le «dealer
préféré» de Salti (Benoît Verhaert
en indic de choc, petite frappe, grande gueule). Il y aura une
prostituée venue de loin (sensible Micheline Goethals).
Et Gipo, le petit ami d'Elisa (vibrant Cédric Eeckhout).
Plus tous les autres, surgis de leurs mots: les policiers, le
père, «ceux de Milan» qui font la vie dure
au dealer...
Polar singulier
Un polar donc, assurément, mais pas seulement, et pas
comme les autres. Une morte, des vies: tout cela se dessine avec
la précision d'une épure (la scénographie
se résume à une aire rectangulaire, deux chaises,
même pas de pendillons, sous des lumières ciselées),
par monologues successifs - la tourmente complexe et ordinaire
du quotidien.
Violent, drôle, sobre, rudement efficace, porté
par une parole incarnée avec justesse et humilité,
«Nature morte dans un fossé» explore un monde
- le nôtre, celui des faits divers tragiques, pourquoi?
comment? et de la vie qui doit continuer - sur le mode du suspense.
Et le laisse tel quel, remué mais en suspens.
Marie Baudet © La Libre Belgique 21/04/2006

LA VERITE SI JE MENS COMME
JE RESPIRE
Exportation en hausse, côte de popularité
grandissante : Fausto Paravidino, jeune auteur italien, affiche
une forme éclatante. Nature morte dans un fossé,
pour la première fois traduite en français par
Pietro Pizzuti, confirme le génie d'un artiste en pleine
ébullition. Malgré un titre aussi alléchant
qu'un plat de salsifis au petit déj., la pièce
mise en scène par Jules-Henri Marchant au Rideau de Bruxelles
se révèle drôlement savoureuse. Brillant,
palpitant, cynique et comique, ce polar théâtral
trouve l'équilibre qui lui permet de séduire le
plus grand nombre et le grain de folie qui le retient de rentrer
dans le rang.
Enquête
Mais qui a tué Elisa Orlando, découverte
morte dans un fossé ? Au spectateur de faire son enquête
au fil de témoignages en poupées russes : ceux
de la mère, du petit ami, du dealer, d'une prostituée,
Immobiles comme des natures mortes, les suspects apparaissent
d'abord comme pétrifiés face à ce fossé,
délimité par un rectangle de lumière. Puis
un à un, comme de volubiles boîtes de Pandore,
chacun va déverser son lot d'indices, de suppositions,
d'aveux ou de justifications. Jamais ils ne se parleront directement
mais chaque soliloque amènera sa pièce au puzzle
pour finaleemnt échafauder un tableau bien noir de ce
microcosme pourri par le mensonge et la violence. Car dans cette
bourgade de la banlieue de Milan, on ment comme on respire.
Hypocrisie et tromperie sont les deux mamelles de ces Italiens-là.
D'ailleurs, peu importe qui a tué Elisa Orlando. Au-delà
de la juteuse anecdote policière c'est surtout l'autopsie
d'une Italie rongée par l'appât du gain, la fausseté
des apparences et une jeunesse sans repères qu'effectue
Paravidino.
Un humour fou irrigue la pièce. Un suspense
digne d'Agatha Christie, une mise en scène discrète
mais efficace et des rebondissements en cascade alimentent les
ressorts dramatiques.
Mais si on ne s'ennuie jamais, c'est grâce
aux excellents acteurs qu'elle réunit. Notons tout d'abord
la drôlerie sans pareille de Benoît Verhaert en
frimeur et cauteleux La Ruina, trafiquant de drogue peu scrupuleux.
Angelo Bison semble lui aussi jouer sur du velours dans le rôle
du flic surmené. Janine Godinas, Cédric Eeckhout,
Sébastien Dutrieux et Micheline Goethals ne sont pas
en reste pour dévider l'écheveau, habilement emmêlé,
de ce thriller à la sauce italienne. Bref, tout fonctionne
à merveille et on se dit que Paravidino nous a joliment
menés en bateau. L'art n'est-il pas qu'un gros mensonge
bien utile pour dévoiler la vérité ?
Catherine Makereel © Le Soir 22-23/04/2006

C'est en beauté que le Rideau de Bruxelles
termine sa saison avec "Nature morte dans un fossé",
l'occasion de découvrir l'auteur italien Fausto Paravidino.
En quelques mots l'intrigue de la pièce : " le cadavre
d'une jeune fille est retrouvé dans un fossé.
Elle a été assassinée. Par qui, pourquoi,
La police enquête et entend bien rapidement mettre
la main sur l'auteur des faits. " Chaque intervenant qu'il
soit membre de la police, mère de la défunte ou
individu soupçonné du meurtre va venir raconter
l'histoire.
Il n'y a pas de dialogue mais des monologues qui
s'entrecroisent. C'est résolument différent de
toutes les intrigues policières vues au théâtre.
L'auteur fait raconter aux personnages leurs actions mais aussi
toutes les pensées qui les habitent. " J'écris
comme les gens parlent " déclare Fausto Paravidino.
Le langage est simple, direct parfois cru mais toujours percutant.
Des histoires racontées sans détours, sans fioritures
et comme spectateur on se surprend à rire alors que le
contexte est dramatique. Il y a un formidable décalage
entre l'horreur de la situation et les pensées des personnages.
Dès le départ on est accroché non seulement
par l'intrigue mais aussi par la truculence des personnages.
Aucun n'est secondaire. Ils ont chacun une place essentielle
dans cet incroyable puzzle. Ils ont un côté bande
dessinée avec leurs traits accentués. C'est particulièrement
plaisant à voir. Sans décor, ils stimulent l'imagination
du spectateur.
Coup de chapeau à Sébastien Dutrieux,
Angelo Bison, Janine Godinas, Benoit Verhaert, Micheline Goethals,
Cédric Eeckhout. Bravo à Jules-Henri Marchant
pour la mise en scène. Mentionnons aussi la traduction
de Pietro Pizzuti. Le texte est disponible aux éditions
de l'Arche.
"Nature morte dans un fossé" un spectacle à ne pas rater à l'affiche du Rideau
de Bruxelles.
Paul-Etienne Cantinaux © Radio
Antipode 23/04/2006

LE RIDEAU DE BRUXELLES PROPOSE "NATURE MORTE DANS
UN FOSSE", DE L'ITALIEN FAUSTO PARAVIDINO.
Pietro Pizzuti a traduit "Nature morte dans un fossé" du Piémontais Fausto Paravidino que Jules Henri Marchand
met en scène au Rideau de Bruxelles. Fausto Paravidino,
a traduit Pinter et Shakespeare. L'influence anglaise est
indéniable dans son réalisme subtil, qui nous
plonge dans le quotidien d'un fait divers affreusement banal,
le meurtre d'une jeune fille, retrouvée au bord d'une
route. Six récits parallèles donnent une trame
policière à un ensemble qui va plus loin, dégageant,
en douceur, une critique féroce de la société
du spectacle. Le ministre de l'intérieur, pressé
de trouver un coupable idéal et de s'en vanter à
la télé fait presque capoter l'enquête
d'un flic honnête. L'Italie ? Mais dans l'affaire du
meurtre du jeune Joe Van Holsbeek, le Parquet, stigmatisant
la communauté maghrébine, avant que la police
ne découvre deux présumés coupables polonais,
c'est pas mal non plus. Cette "Nature morte" renouvelle le "drame policier" classique en utilisant
les proches de la victime, son petit ami, sa mère,
un dealer, une putain, outre le flic, non seulement comme
un chaînon qui fait progresser l'enquête, mais
comme une couleur d'un arc-en-ciel social, certes conventionnel
mais où l'humour et l'émotion alternent dans
un langage de tous les jours. La mise en scène de Jules
Henri Marchant s'appuie sur des valeurs sûres : Angelo
Bison en Sherlock incorruptible et Benoît Verhaert en
dealer, victime cocasse, dominent une distribution où
la "human touch" s'incarne en une mère, Janine
Godinas, et un fiancé, Cédric Eeckhout, des
stéréotypes croqués avec tendresse dans
leurs contradictions.
Christian Jade © RTBF 27/04/06

UN "OBJET HUMAIN MORT"
Jules-Henri Marchant crée Nature morte dans un fossé de l'Italien Fausto Paravidino, enquête sur l'assassinat d'une jeune femme qui se mue en thriller social et méthaphysique.
On a déjà pu découvrir cette saison,
mis en scène par Loris Liberale, Peanuts de Fausto
Paravidino. L'auteur, né à Gênes en 1976,
observateur aigu de la réalité contemporaine,
y pointe le quotidien d'une bande de copains, leur incapacité
à exprimer ce qu'ils ressentent profondément
et la fascination de ces ados pour la consommation et la télévision.
Dans Peanuts, cet écrivain engagé tente de cerner
la façon dont la violence, lorsqu'elle est banalisée,
nécrose insidieusement la structure et les membres
d'une société. La violence claque également
au cur de Nature morte dans un fossé puisque
ce thriller avance au rythme d'une enquête policière
: le corps d'une jeune femme assassinée a été
retrouvé au bord d'une route de campagne et l'inspecteur
Salti s'évertue à rassembler les indices qui
lui permettraient d'élucider ce meurtre.
Fausto Paravidino épingle ici, avec un humour mordant,
les dérives d'un système gangrené par
le mensonge, l'hypocrisie et le pouvoir : le dramaturge italien
se fait entomologiste d'un microcosme malade. Ils sont six
protagonistes à questionner ou à témoigner.
S'ils ne se rencontrent jamais, ils ont en commun d'habiter
une bourgade de la périphérie milanaise et d'être
reliés par cet événement criminel. Mais
la fable, qui semble relever du fait-divers - elle en recèle
les ingrédients habituels : un cadavre, des suspects
proches ou lointains, la recherche d'une " vérité,
une affaire à classer, un deuil à faire - s'ouvre
sur un gouffre où chacun des intervenants risque d'être
pris au piège de ses propres monstres. Jules-Henri
Marchant, de son côté, s'interroge sur la nécessité
que nous éprouvons de scruter l'humain alors qu'il
est devenu un "objet mort" : "Pourquoi a-t-on
besoin de savoir ce qui est arrivé à cet être
qui fut vivant ? Et d'où vient cet ancestral besoin,
cette infinie angoisse de savoir le comment de la mort, le
pourquoi de la mort ? Pouquoi ne se contente-t-on pas de renifler
le corps, de " ne plus " le reconnaître comme
faisant partie du clan, et de le laisser là pour ce
qu'il est maintenant : une " charogne " comme a
dit Baudelaire ? ". Et le metteur en scène
de pousser plus avant sa réflexion : "Et si
cela venait du tout premier humanoïde qui a eu réelleemnt
conscience de la mort de l'un des siens et qui a voulu le
protéger au-delà du grand vide, le comprendre,
l'aimer au-delà de toute espérance, au-delà
du possible, au-delà de la vie, dans ce monde effroyable
où errent ceux qui ont été vivants ?".
Tandis que Jules-Henri Marchant pose cette philosophique question,
Fausto Paravidino nous tend l'image d'une société
où victimes et bourreaux vivent ensemble, et où
aucun individu ne sait de quel côté il est. Jusqu'à
ce qu'il rencontre celui qui le tuera. Ou qui se fera tuer.
Sabrina Weldman © Le Généraliste
27/04/2006

JEU DE PISTES
Nature morte dans un fossé, de Fausto Paravidino, nouvelle voix du théâtre italien, est créée en français au Rideau de Bruxelles. Un régal !
Un cadavre, un inspecteur de police, des suspects,
un crime à résoudre
Polar bourré
d'humour et de cynisme, Nature morte dans un fossé se
révèle aussi une autopsie sociale et politique
d'une Italie gangrenée par l'hypocrisie, l'argent, la
perte des valeurs. Ce constat noir mais drôle et palpitant
est signé Fausto Paravidino, 30 ans, acteur et scénariste,
dont on a déjà pu voir les troublants Peanuts
et Genevo 01. Ne vous fiez pas aux ingrédients du scénario
- drogue, vengeance, mensonge, autopsie
-, leur mise en
forme n'a rien à voir avec les feuilletons du petit écran.
Pas un soupçon de réalisme sur un plateau débarrassé
de toute illusion de jeu, à l'exception d'un rectange
dessiné sur le plateau, qui symbolise le cadavre. Seules,
les voix de six comédiens livrent leur témoignage
et morceau de puzzle à l'enquête.
Au spectateur de trier le vrai du faux, au travers d'une série
de monologues et de quelques dialogues
sans interlocuteur
! D'abord figés comme des photos épinglées,
tous les acteurs se mettront peu à peu en mouvement sur
la délicate lisière de la neutralité. Le
moindre geste, la moindre inflexion prend alors un poids immense.
C'est sur ce fil que joue la mise en scène tout en tension
contenue de Jules-Henri Marchant, aux prises avec un texte qui
ne livre aucune autre donnée que les phrases, isolées
ou en paragraphes. Ce tour de force ne peut se réussir
qu'avec des acteurs d'une maîtrise sidérante. Ce
que sont Janine Godinas, Angelo Bison, Benoît Verhaert,
Micheline Goethals, Sébastien Dutrieux et Cédric
Eeckhout. Subtilement construite, en volte-face, en intensité,
la pièce dévoile aussi un jeu sonore savoureux,
auquel la traduction de Pietro Pizzuti n'est certes pas étrangère
(édité à l'Arche). Une écriture
originale à suivre !
Michèle Friche © Le Vif/L'Express
05/05/2006

QUAND LE THRILLER ITALIEN
FAIT MOUCHE
L'INSPECTEUR SALTI ENQUETE SUR UN CRIME CRAPULEUX
"Nature morte dans un fossé",
un policier haletant au cur de la banlieue milanaise.
Retenez bien ce nom : Fausto Paravidino. A 30
ans, cet auteur possède déjà la maîtrise
et le talent des grands écrivains. Adaptée par
Pietro Pizzuti et mise en scène par Jules-Henri Marchant,
sa pièce " Nature morte dans un fossé "
nous entraîne dans le tourbillon d'un crime à élucider.
Une jeune fille est retrouvée morte dans un fossé
de la banlieue milanaise. L'inspecteur Salti mène l'enquête.
Autour de lui, cinq personnages, ayant de près ou de
loin côtoyé la jeune Elisa, s'expliquent.
Suspense et modernité
Pas besoin de décor sophistiqué,
ni même de dialogues car chaque personnage fait évoluer
l'enquête en nous racontant sa propre histoire.
Indice après indice, le spectateur se prend au jeu de
l'intrigue.
Si cette succession de monologues peut troubler au début
du spectacle, l'humour et la modernité du texte ont vite
fait de nous captiver.
C'est précisément dans ce théâtre-réalité,
que Fausto Paravidino excelle : Comme il le dit lui-même
: "Je préfère les conversations de cafés
aux grands raisonnements."
Par leurs angoisses, leurs contradictions ou leur égocentrisme,
les personnages se confessent aux spectateurs. La vie de la
victime défile entre sa mère, un petit copain
véreux, un revendeur de drogue, un jeune chauffard et
une prostituée venue des pays de l'Est. Dans ce groupe,
pas d'anges ni de démons ; juste la lâcheté
et l'hypocrisie des êtres humains confrontés à
la violence de notre société.
Belle distribution
Pour incarner ces personnages forts, Jules-Henri
Marchant s'est entouré de quelques grands noms du théâtre
belge. Angelo Bison incarne tout en nuances l'inspecteur Salti.
A la fois désabusé et obstiné, le policier
en charge de l'enquête n'oublie jamais son objectif premier
: " neutraliser la violence pour la rendre moins dangereuse.
"
Janine Godinas est une mère qui souffre mais qui n'en
perd pas pour autant son franc parlé. Benoît Verhaert
interprète avec beaucoup d'aisance une petite frappe
sans scrupule.
A leurs côtés, Micheline Goethals, Cédric
Eeckhout et Sébastien Dutrieux complètent cette
excellente distribution. Amoureux du polar, cette pièce
ne risque pas de vous décevoir !
Nathalie Vincent © La Capitale 04/05/2006

NATURE MORTE DANS UN FOSSE
Non, ce n'est pas le titre d'un tableau de musée, mais
plutôt celui d'une scène dramatique de la vie:
la mort par assassinat d'une jeune fille, dans une banlieue
pauvre de Milan. Ils sont six sur scène, à questionner
ou témoigner, les uns à côté des
autres, sans connivence, sans chaleur. L'inspecteur Salti, qui
mène l'enquête, oscille entre ses idées
toutes faites (style "Le coupable, c'est le colonel Moutarde!")
et l'incompréhension : comment peut-on se livrer à
de telles horreurs dans une société dite évoluée
? Le mensonge n'arrêtera pas Salti : le bourreau, bien
sûr, deviendra voisin de sa victime, dans ce même
fossé aux illusions perdues.
Pourquoi il faut y aller
L'auteur, Fausto Paravidino, est un des plus brillants
jeunes dramaturges italiens. Il feut "faire pleurer d'un
oeil et rire de l'autre" !
Impossible désormais de dormir en paix... même
pour "celui qui croit être au-dessus des lois"...
Syndrome Silvio B. ?
Angelo Bison, Sébastien Dutrieux, Cédric
Eeckhout, Janine Godinas, Micheline Goethals et Benoît
Verhaert forment un sextette de choc !
© Femmes d'aujourd'hui 04/05/2006

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