JO - Toi, mon bonhomme, il te faudrait du plomb dans la cervelle. T’as que de l’eau gazeuse dans le ciboulot.

Babar vit à Bruxelles. Il est étudiant en médecine. Idéaliste et révolté, il pense que le monde doit changer. Mais il a peur de tout, et il ose pas avec les filles. Un jour, il en a marre, alors il part à Paris, comme ça pour voir. Il est dans un bar, et Jo lui parle. Jo, il n’a peur de rien. Il se bat. Il vole dans les magasins. Il fume. Il claque des doigts et il couche avec une fille. Le voyage qu’ils feront ensemble ne sera pas seulement celui de la liberté, des odeurs interdites, et des déconnades. Ce sera aussi celui d’un apprentissage violent qui les mènera vers la fin de l’adolescence. La fin d’une époque aussi. Celle qui prend son envol sur les barricades de 68 et se fracasse à l’aube des années 80.

Serge
Les mots sont trop lourds parfois. Trop lourds de plein de choses. La musique c’est un langage inouï. C’est le son de l’homme. Je savais qu’il y aurait de la musique dans L’Amérique. Mon choix s’est porté sur ce que les musiques racontaient aux personnages, sur la dynamique qu’elles apportaient à la scène. Je ne voulais pas qu’elles soient nostalgiques, illustratives ou anecdotiques. La musique, faut pas que ça dorme. Faut pas que ça soit joli. La musique, faut que ça raconte quelque chose.

Drôle, émouvant et bien rythmé. La Libre Belgique

A voir absolument. Zone 02

Regorge d’invention. Le Soir

Ces deux-là font du théâtre comme si leur vie en dépendait. Le Vif

Deux hommes un brin cinglés, touchants surtout. Vers L’Avenir


Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival de Théâtre de Spa.

La pièce est publiée aux Editions Actes Sud-Papiers, 2005

Avec
Serge Kribus / Bernard Sens

Scénographie et costumes Lionel Lesire / Lumières Jacques Magrofuoco / Son Nicolas Perretier / Assistant à la mise en scène Jean-François Viot / Guitare électrique enregistrée Alain Lapiower / Violon enregistré Emmanuel Emerich / Training physique Boris Herszbojn / Régie générale Marcel Derwael

Babar leeft in Brussel. De opstandige idealist in hem vindt dat de wereld moet veranderen. Maar hij is overal bang voor, en hij durft het niet met de meisjes. Hij vertrekt naar Parijs. Jo spreekt hem aan. Jo is nergens bang voor. Hij vecht. Hij steelt in de winkels. Hij rookt. Hij hoeft maar met de vingers te knippen om met een meisje naar bed te gaan.

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