Vue d’en haut, la ville devait ressembler à un seau plein de cailloux.
La seule chose intacte était le soleil.
À 8 ans, mon père a risqué sa vie pour un oignon. C'était le 4 juin 44.
Ce jour-là, dans les rues grouillantes de Rome, il accompagnait mon grand-père qui avait le projet de rassembler 1000 lires pour acquérir un cochon volé aux Allemands. Pour cela, il lui fallait dénicher des associés et constituer sa « Société du cochon ». Au détour d'une rue ou à l'abri d'un toit, au cœur d'une ville en totale confusion, mon grand-père tentait de convaincre ceux qui pourraient l’accompagner dans cette aventure. Il y avait le gamin devenu vieux, le coiffeur aux belles mains, l'idiot de guerre qui s'est barricadé comme un oignon mis sous terre,...
À 8 ans, mon père les a tous entendus raconter leur guerre, chacun y allant de son histoire, extraordinaire, cocasse, étrange … comme ces années-là.
Michael
Quel incroyable conteur… A l’écoute de ce qui vit et palpite, Celestini évoque la Grande Histoire à travers d’innombrables petites destinées, des histoires de famille comme nous en connaissons tous. Il a cette faculté rare de déployer la fantaisie la plus délirante pour dire le réel, sans jamais l’édulcorer ou le rendre mièvre. Seule la poésie la plus authentique peut nous offrir cela.
Nouveau délice signé Celestini.
Truculence des comédiens.
Réussite à la tendresse exceptionnelle.
Votre billet de théâtre en vaut bien une dizaine ! Le Soir.
Direction fine et attentive de Michael Delaunoy.
Interprétation généreuse des comparses Pietro et Angelo.
Ascanio fougueusement applaudi. La Libre Belgique.
Un conte halluciné.
Entre la folie baroque d’un Fellini et la tragi-comédie d’un Benigni.
Une force de frappe inouïe.
Une « standing ovation » mémorable et méritée. La Capitale.
Un bonheur absolu, drôle et tendre, intime et universel.
Michael Delaunoy joue sur ce clavier en toute humilité, mais avec quel art subtil et ludique de la variation !
Magique ! Le Vif/L’Express |
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