LE COCU MAGNIFIQUE
nouvelle production
 
18.09 > 09.10
 
PATHÉ PALACE
boulevard Anspach 85 - 1000 Bruxelles
 
Durée du spectacle : 02h30
 
communiqué de presse Dossier pédagogique (728 Ko)
 
 
R+
après-spectacle

ME 07.10

RENCONTRE-DÉBAT

avec l'équipe de création
Entrée libre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

auteur fernand crommelynck
mise en scène vincent goethals
LE RIDEAU
AU PATHÉ PALACE
 
   
 

Core, core, des baisies, des baisies longues, longues, des l’aime et des l’adore !
Invente ! Invente !

 

Depuis le temps qu’on se marie, il y a des cocus de toutes espèces.
Celui-ci ne ressemble à aucun autre …
Bruno et Stella vivent dans l’exaltation d’un amour partagé. Jusqu’au jour où un regard posé sur la jeune femme provoque chez Bruno une brûlure telle qu’elle enclenche la machine infernale de la jalousie. Il se lance dans la quête d’une vérité impossible, sa femme étant la fidélité même. Mettant en place de multiples stratagèmes pour démasquer Stella, il ira - suprême paradoxe - jusqu’à l’offrir en pâture à tous les hommes de 15 à 60 ans !

 

 

Fernand Crommelynck (1885-1970), « Molière en état d’ébriété » comme le qualifiait Mauriac, est l’un des auteurs majeurs du théâtre belge. Il donne à la scène un nouveau langage, dru et charnel, qui passe sans transition de l’outrance au lyrisme. C’est avec Le Cocu magnifique (1920) qu’il connaît la gloire internationale, notamment grâce à la fameuse mise en scène de Meyerhold à Moscou. Le metteur en scène français Vincent Goethals plonge au cœur de cette farce cruelle traversée de figures exacerbées pour y débusquer les mécanismes d’une pulsion ravageuse. Rassemblant une remarquable distribution franco-belge, il propose un spectacle où la parole, le corps, l’image et le son s’entrechoquent furieusement.

 

Vincent
J’ai tout de suite été séduit par l’univers « bruegélien » de Crommelynck, saturé de chair et rongé par la folie, d’une trivialité iconoclaste et d’une impertinence débridée. Le Cocu magnifique m’a semblé la plus intemporelle, la plus culottée et la plus déjantée de ses pièces. Elle parle à la fois de la jeunesse d’un amour, de la genèse du sentiment de jalousie et de la folie dévastatrice qu’il génère. Un questionnement majeur dans nos sociétés kleenex où tout se consomme, s’utilise et se jette, et où paradoxalement les intégrismes religieux reviennent à grands galops affublés de leurs carcans moraux.

 

Vincent Goethals
ROUBAIX / FRANCE / 01.08.1962 / 07:00
Acteur et metteur en scène, il dirige depuis 1986 la Compagnie Théâtre en Scène à Roubaix. Pour lui, le théâtre reste un lieu de liberté et de résistance où l’on peut prendre des risques, un lieu qui suscite le mouvement et incite à l’action. Il y convoque volontiers d’autres disciplines artistiques. Il a notamment mis en scène le très remarqué Cendres de cailloux au Public et à l’Ancre en 2005.